Vendredi 26,
Premiers pas dans les dunes de Merzouga. (5h30 de marche)
Réveillé au
lever du jour, j’assiste au lever du soleil qui comme un feu embrase les dunes.
Nous commençons par replier les tentes puis nous déjeunons. A 8h10 nous partons
au cœur des dunes et marchons dans un sable semblant vierge car sans aucune
trace de pas. Le sable, très fin est tantôt dur tantôt souple, il coule sous
nos pas quand nous montons ou descendons les dunes. La montée n’est pas
évidente car quand nous montons deux pas, nous en descendons un. Du haut des
dunes les plus élevées, nous avons un superbe panorama à 360°. Le dessin des crêtes
ondule doucement telles des courbes souples et belles de hanches de belles
jeunes femmes alanguies sur le sable. La couleur dorée est douce au regard. On
resterait des heures à contempler ces vagues immobiles et silencieuses sans se
lasser. Ce silence et cette beauté sont reposants et incitent à la méditation.
On comprend la fascination que le désert exerce sur tant de monde.
Quand l'occasion se présente, Ali nous fait découvrir les particularités de la végétation du désert tel le pommier de Sodome, plante aux curieux fruits verts non comestibles voire toxiques mais qui est utilisé pour des usages très variés comme la pharmacopée.
Pour midi,
Amou et l’un des chameliers nous ont préparé un repas traditionnel, pâtes et
légumes, à l’ombre d’un tamaris. L’ombre est fraîche et une légère brise donne
une impression de fraîcheur bien venue dans cette fournaise. L’après-midi, le
paysage change, nous traversons un erg aride et brûlant couvert de pierres
volcaniques.
Tout au long de la journée, nous ramassons des pierres fossiles,
des trilobites ou des pierres volcaniques torturées. Le soir, nous faisons
halte dans un creux de dunes proche d’une auberge sous tente. Nous plantons nos
tentes sans double toit. Il fait beau mais frais, ce qui est agréable après
cette chaude journée. Pour assister au coucher du soleil qui donne des couleurs
ocre et chaudes au sable, nous montons sur la dune voisine. Après le dîner,
nous allumons un feu de camp et passons la soirée à chanter autour, puis nous
rejoignons nos sacs de couchage. Odile et Marie-Jeanne dorment à la belle
étoile emmitouflées dans leurs duvets et couvertes d’une toile de tente pour
les protéger de l’humidité.
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