Lundi 22 - Premier jour de marche (5h30, +285 m, -195 m )
Réveil à 6h15 après une nuit un peu perturbée par les ronflements des uns et des autres….hein ! X et Y !...Je ne dirai pas les noms !….. Après le petit déjeuner de 7h, nous partons vers 8h10 à travers Boutaghrar visité la veille. Ali nous fait faire le tour d’un massif qui domine l’oued N’Goum. Pour ce faire, nous suivons un oued confluent de l’Oued M’Goun au pied du village et nous rejoignons le village de Z’Nag au-delà d’une petite gorge. De là nous grimpons vers une passe qui domine un peu la vallée et qui nous ramène vers l’oued M’Goun que nous traversons sur un tronc d’arbre au village de Timgalouna. En remontant le cours de l’oued, nous traversons un nouveau village, Aït Mrao où nous aurions dû dormir la nuit précédente. A la sortie du bourg, nous traversons le cours d’eau pour rejoindre l’aire de pique nique au pied d’une falaise, où Amou et les muletiers ont disposé les matelas et préparé le repas. Après un bon plat de riz et légumes crus et de tranches d’oranges, nous profitons des matelas et de l’ombre pour nous reposer un peu. Les paysages sont arides, sauvages, mais beaux. Les fonds de vallée, bien arrosés par l’oued, sont très verts et riches de cultures. Comme nous sommes à la veille de la fête de l’Aïd, beaucoup de femmes sont en train de faire la lessive dans la rivière. En traversant les villages, nous croisons de nombreux enfants qui nous saluent par un souriant « bonjour-donne-moi-un-stylo » et quand on répond : « désolé mais on n’en a pas, ils répondent aussi sec « donne-moi-un-bonbon » puis, « donne-moi-un-dirham ». On entendra cette rengaine dans tous les villages et auprès de tous les enfants que nous rencontrerons. A croire qu’ils ont tous appris cette phrase à l’école comme nous nous apprenions « my tailor is rich » quand nous apprenions l’Anglais.
Réveil à 6h15 après une nuit un peu perturbée par les ronflements des uns et des autres….hein ! X et Y !...Je ne dirai pas les noms !….. Après le petit déjeuner de 7h, nous partons vers 8h10 à travers Boutaghrar visité la veille. Ali nous fait faire le tour d’un massif qui domine l’oued N’Goum. Pour ce faire, nous suivons un oued confluent de l’Oued M’Goun au pied du village et nous rejoignons le village de Z’Nag au-delà d’une petite gorge. De là nous grimpons vers une passe qui domine un peu la vallée et qui nous ramène vers l’oued M’Goun que nous traversons sur un tronc d’arbre au village de Timgalouna. En remontant le cours de l’oued, nous traversons un nouveau village, Aït Mrao où nous aurions dû dormir la nuit précédente. A la sortie du bourg, nous traversons le cours d’eau pour rejoindre l’aire de pique nique au pied d’une falaise, où Amou et les muletiers ont disposé les matelas et préparé le repas. Après un bon plat de riz et légumes crus et de tranches d’oranges, nous profitons des matelas et de l’ombre pour nous reposer un peu. Les paysages sont arides, sauvages, mais beaux. Les fonds de vallée, bien arrosés par l’oued, sont très verts et riches de cultures. Comme nous sommes à la veille de la fête de l’Aïd, beaucoup de femmes sont en train de faire la lessive dans la rivière. En traversant les villages, nous croisons de nombreux enfants qui nous saluent par un souriant « bonjour-donne-moi-un-stylo » et quand on répond : « désolé mais on n’en a pas, ils répondent aussi sec « donne-moi-un-bonbon » puis, « donne-moi-un-dirham ». On entendra cette rengaine dans tous les villages et auprès de tous les enfants que nous rencontrerons. A croire qu’ils ont tous appris cette phrase à l’école comme nous nous apprenions « my tailor is rich » quand nous apprenions l’Anglais.
Après ce temps
de repos, nous enfilons des chaussures pour marcher dans l’eau et nous nous
engageons dans les gorges de d’Aguerzaka en suivant le cours de l’oued. Nous
sommes souvent amenés à marcher dans l’eau. Ce chemin est le chemin
traditionnel des villageois qui vont d’un village à l’autre. Les gorges sont
magnifiques et l’ocre des roches se marie harmonieusement avec le vert de la
végétation et le bleu du ciel. La luminosité très forte des zones ensoleillées
contraste avec les zones d’ombre. Nous ne nous lassons pas de prendre des
photos mais le contraste lumineux m’obligera à les retravailler. Après une zone
plus étroite, nous débouchons dans le village d’Aguerzaka où nous nous arrêtons
au gîte dont le gérant, très sympathique, nous accueille gentiment avec la traditionnelle
tasse de thé à la menthe. Son épouse nous fait griller quelques épis de maïs
que nous grignotons avec plaisir. Nous nous installons ensuite dans les salons
du gîte en se répartissant afin de ne pas se gêner par les ronflements. C’est
l’occasion de bonnes parties de rigolades, d’autant que ne voulant pas
descendre l’escalier aux marches inégales pendant la nuit, Jean-Louis se fait
un vase de nuit à partir d’une bouteille d’eau vide. Après les douches et
lessives, nous attendons le repas en bavardant sur le pas de la porte du gîte.
Tenant une petite épicerie, le gérant essaie de nous vendre quelques articles
dont un plat à tajine.
Nous lui prenons tous une bouteille d’eau et quelques bricoles comme des bonbons. Nous prenons le repas en regardant la télévision avec Ali. Il y a un match de foot puis un feuilleton turque dont Ali nous en explique l’intrigue extrêmement compliquée mais qui plaît beaucoup aux marocains. C’est encore l’occasion de commentaires et de rigolades. A 20h nous montons nous coucher en laissant Ali regarder son feuilleton. Le gîte est rudimentaire, mais les douches sont chaudes. L’eau est chauffée par une espèce de cumulus à bois.
Nous lui prenons tous une bouteille d’eau et quelques bricoles comme des bonbons. Nous prenons le repas en regardant la télévision avec Ali. Il y a un match de foot puis un feuilleton turque dont Ali nous en explique l’intrigue extrêmement compliquée mais qui plaît beaucoup aux marocains. C’est encore l’occasion de commentaires et de rigolades. A 20h nous montons nous coucher en laissant Ali regarder son feuilleton. Le gîte est rudimentaire, mais les douches sont chaudes. L’eau est chauffée par une espèce de cumulus à bois.
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