vendredi 19 octobre 2012

Direction Marrakech pour un trek


Départ le vendredi 19 octobre. Direction Marrakech.
Pour ce trajet, voyageant avec Ryanair, je prends l’avion à Beauvais. Ayant rejoint la ville par la route, j’ai trouvé un parking privé proche du terminal et bien moins cher qu’à l’aéroport. Après m’être enregistré vers 7h10, je fais la longue queue pour le passage en douane et ne passe au contrôle qu’à l’heure limite. Décollage à 8h35 et arrivée à Marrakech 3h40 plus tard. A l’arrivée, un chauffeur m’attend avec une pancarte, il m’emmène dans un luxueux hôtel où le groom me soulage tout de suite de mon sac et une charmante hôtesse m’offre une boisson bien fraîche. A l’annonce de mon nom et de celui de mon frère que je rejoins, l’hôtesse d’accueil ne trouve pas de réservation. Après plusieurs recherches infructueuses, le chauffeur apprend en appelant son patron qu’il s’est trompé d’hôtel… Il m’emmène alors dans un hôtel plus modeste où je retrouve Pierre et Marie-Jeanne. Après avoir déposé mon sac dans la chambre, nous partons pour la place Jemaa el Fna où nous déjeunons à la terrasse en toiture d’un restaurant. Il ne fait pas très chaud et il y a beaucoup de vent. Nous faisons ensuite un tour dans les souks de la Médina où nous sommes pris en charge malgré nous par un jeune qui nous conduit jusqu’au quartier des tanneurs. Malgré nos tentatives de le semer en traînant dans les ruelles, il nous attend et nous conduit à l’un de ses collègues qui nous fait visiter, soit disant gratuitement, une tannerie et ne nous lâche plus.
Comme les odeurs sont fortes, il nous donne un « masque à gaz » : un bouquet de menthe fraîche. Il est vrai que c’est assez efficace ! A l’issue, bien évidemment, il réclame son pourboire. Partout où nous passons nous sommes sans arrêt sollicités pour être guidés, pour acheter, pour regarder avec en fond de pensée de nous réclamer de l’argent. Cette sollicitation perpétuelle est pénible ce qui fait que l’on n’a même plus envie de regarder les boutiques, d’admirer les ouvrages et donc, peut-être d’acheter. Par cette attitude oppressante, ils obtiennent l’effet inverse. Au cours de la balade, Marie-Jeanne se fait tatouer une main de fatma sur la main et son prénom en arabe sur le bras.

Au retour, sur la place Jemaa, l’animation va croissante au fur et à mesure que s’avance la soirée. Le ciel s’assombrissant et devenant menaçant, nous hésitons à dîner sur la place. Finalement, nous prenons la direction de l’hôtel et nous arrêtons dans un restaurant où nous mangeons un excellent repas marocain. A la sortie, la pluie qui commence doucement s’abat brutalement. Le planton qui alpague les clients nous appelle un taxi qui profite de la situation pour nous demander un prix exorbitant. Nous arrivons à négocier un peu mais c’est encore deux fois trop cher par rapport au tarif normal. Comme il tombe des trombes d’eau, nous n’avons pas le choix et acceptons. La nuit est tranquille.

Aucun commentaire: