jeudi 4 octobre 2012

Vizzavone – Bocca di Verde

Mercredi 5 septembre et jeudi 6. Vizzavone (920)– Bocca di Verde (1289) +1100m -740m de dénivelées, 25 km, 7h, classé Facile.
Reprenant le train à 9h48 le mercredi matin à Besançon, je débarque du train Corse à Vizzavone le jeudi à 9h14 et démarre tout de suite le tronçon déjà parcouru quelques jours plus tôt. Je constate tout de suite que les orages ont dû être intenses car une brume légère envahit la forêt, tout est trempé et le chemin est parfois fraîchement raviné voir éboulé. Deux marcheurs qui partent vers le nord me disent que plusieurs randonneurs ont été pris par les orages et ont dû être secourus. Cette fois, il fait beau et la vue bien dégagée est très belle. Je marche d’un bon pas car le chemin est bon dans l’ensemble. Il monte rapidement au début puis oscille entre courbes de niveau et montées régulières. Les forêts traversées sont superbes. M’étant reposé quelques jours, je ne sens plus les ligaments du genou qui me faisaient mal. J’ai la pêche et arrive plus vite que vendredi à l’embranchement qui conduit au refuge d’E Capannelle. Sans hésitation, je prends le raccourci en direction du Col de Verde. Je ne sais encore si je m’arrêterai au col ou au refuge de Prati car ayant démarré tardivement, je risque d’arriver tard au refuge de Prati, d’autant qu’entre le col et le refuge il y a une bonne grimpette. Les paysages traversés différent de ceux du nord mais sont très beaux, plus verts et font beaucoup penser aux Alpes. Après les pluies des jours précédents, les sources jaillissent et les torrents sont abondants. Je ne fais qu’une pause de dix minutes pour manger les deux petits sandwichs que je me suis faits au petit-déjeuner sur le ferry. C’était un buffet à volonté, je m’en suis donc préparé deux au jambon. Il est 16h20 quand j’arrive à la Bocca di Verde. Vu l’heure, après une courte hésitation je décide de poser le sac. La côte qui suit est raide et longue. Après les ablutions habituelles, je note mes impressions du jour et fais le point pour le lendemain. Le chauffe-eau étant mal réglé, la douche est chaude et froide, il faut avoir le poignet souple car en mettant l’eau chaude à fond, la température varie très vite du bouillant au glacé et vice et versa. Il faut donc tantôt ouvrir, tantôt fermer le robinet d’eau froide d’une main pendant qu’on se lave de l’autre. Comme c’est un gîte privé appartenant à un restaurant, à 19h30 le repas est servi dans la salle commune. C’est excellent et on voit qu’une route arrive au col permettant un ravitaillement aisé et fréquent. Après une salade composée de tomates, salade verte, et œufs, une belle côte de porc grillée dans la cheminée de la salle est accompagnée d’un beau morceau de gratin de chou-fleur Un morceau de fromage et une crème au chocolat terminent les agapes. Je partage la table d’un jeune couple de suisses allemands très sympathiques. Comme nous sommes dans la forêt, au moment de me coucher, mes vêtements ne sont pas tout à fait secs. J’enfile le slip qu’il finisse de sécher sur moi dans le sac de couchage, mets le tee-shirt sous le sac de couchage et accroche les chaussettes au sac qu’elles sèchent demain en marchant. La nuit est beaucoup plus froide que les nuits précédant le mauvais temps. Le sac de couchage est limite insuffisant. Au cours de la nuit, j’enfile mon tee-shirt qu’il finisse de sécher et ma polaire. Au matin tout est sec. Le gîte est composé de plusieurs petits chalets répartis dans la forêt, c’est propre et sympathique mais les lits ne sont pas très confortables. Le matelas est mince et on sent la trame métallique du sommier.

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