jeudi 4 octobre 2012
Asinau - Conca
Dimanche 9 septembre, Asinau (1530) - Conca (252) par la voie Alpine
+1110m -2390m de dénivelées, 26km, 9h30, classé Moyen puis Facile
Réveil 6h10, je me lève et déjeune à 6h30. Contrairement aux autres gardiens, Aimé est debout et veille au bon déroulement. Il est bougon mais aimable quand on le respecte Si d’aventure on est désagréable avec lui, il l’est encore plus et ne mâche pas ses mots tout en restant poli. Certains randonneurs sont râleurs et n’acceptent pas la moindre contrariété. A côté de moi, une femme rouspète parce qu’il y a une goutte d’eau sur le banc où elle va s’assoir….
Dès 6h50, je décolle et pars avec l’intention de faire la voie Alpine et de m’arrêter à I Paliri. Mais cela va bien et j’arrive à 11h30au col de Bavela après avoir traversé des paysages magnifiques. La voie Alpine est raide, mais comparée à ce que nous avons déjà fait, c’est plus facile. Le parcours est très beau, les aiguilles de Bavella sont grandioses. A la Bocca di u Pargulu (1680) j’ai la chance d’apercevoir et de photographier un mouflon. Le col de Bavella est le point de départ de beaucoup de randonneurs à la journée et il y règne une activité intense avec de nombreux véhicules, bus, voitures. Cela change des jours précédents. Je fais le plein d’eau dans un restaurant et me paie une belle crêpe à la crème de marron avant de repartir en direction d’I Paliri. Le chemin est un sentier muletier très ancien avec murettes de soutènement. Avant de monter le dernier raidillon vers le refuge, comme il n’est que 13h30, je décide de continuer jusqu’à Conca. J’ai envie d’en finir, mais surtout de prendre une bonne douche bien chaude. Les douches glacées cela suffit ! Je prends donc l’ancien chemin, mais comme il n’est plus pratiqué, ce n’est pas évident de le suivre, il est envahi par les arbres et arbustes. A la fin, je marche au compas sur 300m pour retrouver le GR. La descente sur Conca traverse des paysages totalement différents des paysages précédents. Les roches sont plus arrondies, il y beaucoup de dalles usées, de sable. Cela me fait penser à la forêt de Fontainebleau. Puis les roches deviennent plus roses comme dans l’Esterel. C’est très découpé et grandiose. Peu à peu, le ciel s’assombrit, les nuages s’accumulent et l’orage se met à gronder. Cela arrive des aiguilles de Bavella où il pleut à verse. Je pense aux randonneurs que j’ai croisés et qui se dirigeaient vers I Paliri ou Bavella. Ils vont être bien arrosés. Pour ma part, je n’ai que quelques gouttes éparses mais l’orage tonne juste au-dessus de moi et résonne dans l es parois du cirque que je parcours. C’est impressionnant mais je ne ralentis pas car il n’y a aucun abri et comme il y a de grands arbres, je me sens relativement protégé. Je mets rapidement le protège-sac mais pas de blouson car j’ai chaud. Bien m’en a pris car l’averse ne s’est mise à tomber que quelques minutes après mon arrivée au refuge de Conca. J’ai eu la chance de passer entre les gouttes, ce qui n’est pas le cas des marcheurs que j’ai doublés et qui sont arrivés deux heures, après complètement trempés. Cette fois, je ne fais qu’une bonne douche et pas de lessive. Je fourre mon linge dans un sac plastique au fond de mon sac après l’avoir fait un peu sécher. Je laverai cela en arrivant chez moi. Le repas du soir au restaurant est excellent et pour clore ce parcours, je m’offre une myrte du patron.
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