jeudi 4 octobre 2012
Fin de l’aventure du GR20
Lundi 10 septembre, Fin de l’aventure.
Le lendemain matin, après le petit-déjeuner, le patron du restaurant qui abrite le gîte assure une navette sur Sainte Lucie. Là, je prends le bus pour Bastia où je prendrai le ferry pour Marseille. Le départ ayant lieu en fin de journée, je dépose mon sac en consigne dans une agence qui organise des activités de plein-air et visite la vieille ville de Bastia qui possède quelques petits trésors.
Voilà, c’est fait ! Je l’ai fait et j’en suis heureux. Le GR20 est rude, c’est paraît-il l’un des plus durs d’Europe, je veux bien le croire, mais il se fait quand même bien. Il faut toutefois avoir une bonne condition physique, un peu d’entraînement, le pied sûr et surtout pas le vertige. On traverse des paysages magnifiques et on fait des rencontres très sympathiques dans les refuges. J’ai particulièrement aimé l’ambiance de la partie nord car on se mélange plus facilement. Dans la partie sud, il y avait plus de groupes constitués et guidés qui restaient plus entre eux. Il est vrai que faisant le sud en quatre jours c’est plus court que le nord, et cela ne favorise pas le contact.
Quand à mon break, j’ai bien fait de le faire et si cela paraît fou de revenir à Besançon plutôt que de rester sur place, cela me revenait moins cher. D’après les informations que j’ai eu, plusieurs groupe ont été bloqués par les orages, la neige, les débordements de torrents et ont dû être secourus par des hélicoptères, des équipes de pompiers ou de gendarmes. D’autres ont dû abandonner le parcours ou court-circuiter des tronçons car impraticables. Quant à ceux qui sont passés, ils se sont fait copieusement arroser et n’ont rien vu, la vue étant bouchée. Comme m’ont dit certains, pour qu’il y ait quelque chose sur leurs photos, ils faisaient les marioles. Quant à moi, j’ai eu la chance de n’avoir pratiquement que du beau temps.
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