mardi 6 novembre 2012

Epilogue

Du 1° au 6 novembre, j'ai pris le chemin des écoliers pour rentrer à Besançon en passant par la Normandie et Lille. Ma fille Clothilde m'ayant offert un coffret Dakota Sensations, j'avais repéré une séance d'initiation au char à voile et cela me tentait fortement. N'étant pas trop loin de la Normandie en débarquant à Beauvais, je profite de l'occasion et rejoint Evreux où je passe le week-end chez ma soeur Aleth. C'est l'occasion pour elle de me faire visiter un peu la ville que je ne connais pas. C'est aussi l'occasion d'accompagner son mari Philippe sur un terrain de golf et de découvrir là aussi quelque chose de nouveau pour moi. Le ciel est couvert voire pluvieux et le temps frais, cela change du Maroc, mais je passe un excellent week-end. Dimanche, un petit aller-retour sur Versailles me donne l'occasion de voir mon fils et sa petite famille et de fêter l'anniversaire d'Aude, son ainée.

Le lundi, Aleth et moi prenons la direction d'Omaha beach où nous rejoignons le club de voile auprès duquel je nous ai inscrits. Après quelques explications techniques, nous passons plus de deux heures à sillonner la plage. Le vent n'est pas très fort mais nous permet quand même de filer sur le sable et de prendre de belles gerbes d'eau de mer en traversant les rigoles des bâches. Heureusement, le club nous a prêté les kway indispensables. C'est très amusant et très physique car il faut tirer très fort sur le bout qui tire la voile.

Nous prenons ensuite la direction de Lille où Aleth rejoint sa fille pour lui garder son fils quelques jours. Ayant débuté ma carrière dans cette ville il y a 44 ans, c'est l'occasion pour moi de revoir des lieux que je n'ai jamais revus depuis. J'y passe deux jours dont un à parcourir les rues du centre ville avec ma soeur, mes nièces et leurs enfants. Le temps est beau et je ne me souviens pas l'avoir vu souvent comme cela de mon temps.
Le ciel est bien bleu et un beau soleil illumine les bâtiments anciens bien rénovés. C'est magnifique. Ce n'est pas la ville triste et noire que j'ai connu dans ma jeunesse. Quelques maisons sont restée en l'état ce qui me permet de montrer au jeunes comment était la ville à l'époque. Nous passons devant la caserne où j'ai commencé et je leur montre la fenêtre de ma chambre au-dessus de l'ancien poste de police. Cela a bien changé. J'ai du mal à reconnaître la ville, elle s'est tellement étendue et il y a eu beaucoup de restructurations, mais je retrouve quand même bien certains lieux. Le lendemain matin, enfin, je rentre chez moi, à Besançon.