mercredi 31 octobre 2012

Retour en France


Mercredi 31, Retour en France.
Après un excellent petit-déjeuner, nous partons sillonner la Médina car nous voulons visiter la Medersa Ben-Youssef, la plus grande école coranique du Maghreb. Edifiée au XVI° siècle, c’est un joyau de l’architecture arabo-andalouse. Elle fut durant plus de quatre siècles un foyer d’accueil pour les étudiants en soif de connaissances dans diverses sciences, notamment en théologie. Elle disposait de 132 chambres destinées aux étudiants non originaires de Marrakech et pouvait accueillir jusqu’à 900 étudiants.
Visite très intéressante, elle est suivie de celle du musée de Marrakech installé dans un ancien palais du XIX° siècle et présentant une infrastructure similaire au palais Bahia. Les sculptures et plafonds peints sont splendides et pleins de finesse. Pour ce tour, nous nous sommes raccrochés à un groupe de touristes conduit par un guide passionnant.


Nous les suivons ensuite dans une apothicairerie traditionnelle où la tenancière nous fait un exposé très intéressant sur les aromates et plantes utilisées en thérapie, y compris traditionnel. Ils ont par exemple : des lézards, des chauve-souris, des crapauds, têtes de serpent, etc… destinés aux filtres « magiques ». Puis nous rejoignons le Café de France où nous voulions déjeuner en terrasse, mais compte tenu des nuages noirs qui arrivent et des quelques gouttes de pluie, nous avons la bonne idée de nous mettre à l’abri dans un hall de passage. Ce n’est pas le pied, mais au moins nous sommes assis et à l’abri alors que des trombes d’eau s’abattent sur la terrasse.

De nombreux touristes passent et repassent en quête de place pour déjeuner, mais sans succès. Nous rejoignons ensuite le Riad pour récupérer nos bagages et rejoindre l’entrée de la place Jemaa où une voiture doit venir nous chercher. L’attente est longue et je dois appeler l’agence de voyage car l’heure tourne et pas de véhicule. Heureusement que j’avais pris de l’avance car elle est entièrement mangée par le retard du chauffeur. Celui-ci ne parle pas un mot de français ni d’anglais mais il arrive quand même à nous conduire à l’aéroport où nous arrivons sans beaucoup d’avance. Je pars le premier et dis au-revoir à mes trois derniers compères. Le voyage se déroule sans encombre, j’arrive à Beauvais et récupère ma voiture au parking de l’agence. Comme prévu, j’ai reçu un sms me donnant le code de la boîte où je récupère mes clés. Je retourne au Formule 1 ou j’avais passé une nuit douze jours auparavant.





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