jeudi 4 octobre 2012
Bocca di Verde - Usciolu
Vendredi 7 septembre, Bocca di Verde (1289) - Usciolu (1727)
+1375m -965m de dénivelées, 16 km, 6h30, classé Moyen
Réveillé à 5h45 je me prépare, déjeune rapidement et démarre à 6h50, le jour commence à pointer. On attaque le chemin par une pente raide. Il faut monter plus de 600m mais le chemin est bon ce qui fait que je peux prendre un rythme régulier. Dans la montée, je croise un muletier faisant du convoyage. Au bout d’une heure et quart j’atteins la Bocca d’Oru (1840) puis le refuge de Prati (1820), au bord d’un petit plateau dominant la vallée. Heureusement que je ne m’y suis pas arrêté car j’ai appris par la suite qu’il n’y avait pas de douches correctes, c’est juste un cabanon ouvert à tout vent seulement fermé d’une bâche volant au vent avec bien sûr la traditionnelle eau froide. D’autre part, il n’y avait plus de place. L’espace est désertique, grandiose. J’attaque une nouvelle montée pour rejoindre le refuge d’Usciolu par les crêtes. Le chemin est difficile, très rocailleux, rocheux comme le nord et la trace slalome entre les rochers formant l’arrête dorsale de la crête. On a une vue imprenable sur les vallées de part et d’autre, et à travers la brume on distingue la mer de chaque côté. A midi, je fais une pause d’une demi-heure pour manger la moitié du sandwich préparé par le refuge de Verde. C’est une demi-miche de pain avec de belles tranches de jambon cru. Le pain est si gros (au moins 12cm de diamètre) qu’en découpant de belles tranches de pain au-dessus et en-dessous du jambon, il me reste la moitié du pain. Cela me servira demain. Le chemin est comparable au tronçon de Manganu à Onda par les crêtes. Dans la dernière descente vers le refuge, les nuages envahissent la montagne et j’arrive dans la brume. Il fait très frais et je supporte la polaire. Ce n’est pas les chaleurs du début du GR où je me promenais en maillot de bain. Je retrouve les suisses de la veille et fais connaissance avec d’autres randonneurs dont un couple dont l’homme est un ancien marin de la Marine Nationale. Pour le repas, le gardien nous sert une grosse assiette de pâtes avec des carottes et de la sauce. C’est très bon et copieux. Je rajoute un morceau de fromage et de la compote de pomme. A l’issue de notre repas, le gardien vient voir notre table et nous invite discrètement à le rejoindre dans son antre. Il nous offre la myrte en nous disant qu’il ne l’offre pas à tout le monde car il y a une « bande de c.. » qu’il n’apprécie guère. A la tombée de la nuit nous le voyons partir perché sur sa mule et avec une caravane de mulets derrière. Vu l’état du sentier et la pente, il faut avoir vraiment confiance. Il part faire son ravitaillement. La nuit est tranquille mais comme il y a beaucoup de ronfleurs et que le refuge est plein, je mets mes boules quiès.
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