mercredi 26 septembre 2012
Petra Piana - Onda
Mercredi 29 août; Petra Piana (1842) - Onda ( 1430)
+ 575m - 835m de dénivelées, 8.5km, 3h, classé Difficile
Après le petit déjeuner nous prenons le chemin des crêtes. Le début est assez « casse-pattes » car très rocailleux, à flanc de rochers et il faut parfois les escalader. Puis cela se transforme en sentier et nous passons différents sommets en suivant la ligne des crêtes. Le paysage est magnifique de part et d’autre. C’est dommage qu’il y ait de la brume cachant le lointain. La ligne des crêtes est souvent très étroite et parfois nous passons de rochers en rochers en dents de scie. Nous passons par les sommets de la punta Murace (1921) puis de la punta di i Pinzi Curbini (2021) pour redescendre sur la Bocca a Meta (1890). Là, un passage à flanc de montagne suit pendant un moment des courbes de niveau pour aboutir à une montée raide et rocheuse à escalader pour atteindre une brèche qui fait passer sur le versant sud. Après un temps en courbe de niveau nous rejoignons la crête (1957) de la Serra di Tenda. L’un des sommets est le terrain privilégié des moutons, le sol est couvert d’une épaisse couche de crottes. Dans la montagne, nous croisons souvent du bétail en totale liberté et souvent dans des positions acrobatiques pour atteindre des touffes d’herbe nichées entre les rochers. Peu à peu le sentier descend vers la Bocca d’Oreccia (1427) passe une petite crête (1468) puis descend par un chemin très raide et rocailleux sur le refuge de l’Onda (1430). C’est un ensemble de bergeries assez grosses, le refuge est un petit bâtiment isolé au milieu des rocailles 30m plus haut. Les tentes sont près des bergeries, enfermées dans un corral pour les protéger des animaux et des cochons. Après la douche et la lessive, nous redescendons à la bergerie où nous prenons une excellente omelette baveuse au fromage et une assiette de charcuterie, un vrai régal. Nous voyons arriver peu à peu les autres « pèlerins », contents de leur parcours : crête ou vallée. La crête offre des vues magnifiques sur les deux versants et la mer des deux côtés, la vallée permet de marcher sous les bois et de se baigner dans les vasques. L’après-midi nous allons nous baigner dans une vasque du torrent au-dessus de la bergerie. Le teckel du berger nous y guide et est le premier à s’y baigner. Nous y restons près d’une heure et demie. Jean-Jacques et Chiara nous y rejoignent. Pendant que Gérard s’endort sur les rochers, Jean-Claude et moi essayons de photographier des libellules qui tournent près de nous : beau challenge pas très évident ! De retour au refuge nous préparons les sacs et redescendons à la bergerie pour dîner. Nous y retrouvons Françoise et sa fine équipe. Le repas est copieux : après une bonne soupe paysanne, les bergers nous servent une succulente viande en sauce avec une polenta au maïs, du fromage et une salade de fruit. Dans les jours à venir, les randonneurs auront droit à du sanglier car dans l’après-midi des bergers sont allés à la chasse et en ont ramené un. Après le repas Gérard et moi bavardons un moment avec Jean-Do le berger et son épouse. Le coup de feu étant passé ils sont plus détendus et Jean-Do nous offre une liqueur de griotte suivie d’une autre excellente mais au goût indéfinissable. Avant qu’il ne nous en serve une troisième et qu’il ne fasse trop noir, nous remontons au refuge car nous n’avons pas nos frontales. Nous sommes peu nombreux, une douzaine dont Jean-Jacques et Christophe et leurs enfants qui sont émerveillés par ce qu’ils découvrent et l’expérience de cette randonnée.
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