dimanche 23 septembre 2012
Carrozzu – Ascu Stagnu
Vendredi 24 août: Carrozzu (1270m) – Ascu Stagnu( 1422m)
+790m -707m de dénivelées, 6,9 km , 6h , classé Difficile
Réveil 4h30, nous partons vers 5h après un bon petit-déjeuner préparé la veille par la gardienne du refuge et repéré par une serviette décorée au feutre. Nous rejoignons la passerelle de Spasimata (1220) et attaquons la montée de l’autre côté. La montée est longue et dure, mais il y a moins de rocs que la veille. Il y a souvent des dalles à monter. Heureusement que c’est sec car ce serait impraticable à certains endroits par temps de pluie, malgré les chaînes et les cables qui les équipent. Comme chaque fois, Gérard ouvre la marche avec Margaux, il est suivi de France et moi, et Jean-Claude ferme la marche. Quand le jour se lève, les deux compères prennent peu à peu de la distance, les filles suivent à leur rythme et moi, je ferme la marche plus loin derrière. Je monte lentement mais quasiment sans pause. Peter me double de temps en temps, mais je le rattrape et le double chaque fois qu’il fait une pause. Je rattrape les filles à la Bocca di Muvrella (2000), après un petit lac du même nom et perché à 1860m. Il porte ce nom car il y a paraît-il beaucoup de mouflons dans le coin. Je n’ai pas la chance d’en voir. Entre la Bocca di Muvrella et la Bocca di Stagnu (2010), le chemin est du même type que celui du cirque de la veille : quelques escalades, des roches très en pente avec des dévers et des à-plombs impressionnants. A certains endroits, je me demande d’ailleurs pourquoi les roches ne sont pas équipées de chaînes ou de cables. Il paraît que cela donne un avant-goût du Cirque de la Solitude. Quand j’arrive à la Bocca di Stagnu, j’y retrouve les filles ainsi que Laura et Raphael qui m’ont doublé juste avant le lac de Muvrella (1860). Gérard et Jean-Claude viennent de repartir après une bonne pause. Toute la montée s’est faite à l’ombre de la montagne avec parfois un petit vent frais qui fait du bien. Par contre la redescente sur Ascu est rude et difficile dans les roches en plein soleil. J’arrive au refuge à 11h, fatigué mais content car je n’ai pas eu mes crampes ces deux derniers jours.
Au refuge on est accueilli par Martine, la gardienne, très accueillante, sympathique. Après la douche, chaude (hummm !) et la lessive, j’achète une paella et une boîte de maquereaux et prend un bon casse-croûte bien mérité. Après un petit temps de repos, je descends voir Martine pour faire quelques provisions pour le lendemain. Gérard est là et nous bavardons un moment avec elle sur divers sujets dont la mauvaise gestion du parc et les punaises. Elle nous annonce qu’elle a reçu un message de la préfecture : compte tenu de la sécheresse et du vent qui s’annonce, le GR20 est déconseillé, voir interdit durant deux jours. Tous les randonneurs qui devaient partir de Calenzana ces jours-là seront bloqués et transportés à Ascu. En fin d’après-midi, après la rédaction de mes mémoires je rejoins Jean-Claude à la terrasse du restaurant où nous dînerons. Gérard a disparu. En fait, il est allé faire comme chaque jour une reconnaissance du départ du lendemain. A 19h30 nous allons dîner et pour ma part je prends le menu du randonneur : soupe maison, cuisse de canard à l’orange avec riz, crudités, crème brûlée aux châtaignes. C’est très bon. De retour au gîte, Margaux me demande si je peux soigner les ampoules de Léo, le jeune allemand qui fait le GR en même temps que nous. Il a une énorme ampoule infectée à chaque tendon d’Achille. Elles ne sont pas belles. Je les soigne et lui donne ce qu’il faut pour les protéger le lendemain. Je ne dors pas très bien. Est-ce le stress du cirque de la Solitude du lendemain ? Comme je fais parfois des malaises, je crains d’en faire un durant cette partie. Mais Gérard et Jean-Claude ont dit qu’ils seront avec moi et les filles. Cela me rassure.
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