Il y aurait encore pas mal de choses à voir à Hanoï, mais je ne
m’éternise pas pour aller faire un trek dans le nord, le trek des ethnies. J’ai
le tord de prendre un tour, j’aurais dû me débrouiller par moi-même. Les hôtels
proposent des tours pour voir des choses et si les programmes semblent
intéressants, on se rend compte qu’ils ont une organisation tentaculaire qui
leur permet de faire du remplissage avec les clients. On a l’impression d’être
des troupeaux de moutons que l’on conduit. A part cette impression désagréable et
d’avoir été oublié par l’organisateur parce que j’avais choisi de passer une
nuit en homestay, je ne regrette quand même pas d’y être allé.
Nous faisons le trajet dans des bus couchettes, curieux mode de transport mais qui permet de dormir si on le souhaite. Conçu pour des vietnamiens, on manque un peu de place quand même.
Comme il n’y a que cinq heures trente de route, j’ai choisi de le faire de jour pour voir le paysage qui est très beau.
Nous faisons le trajet dans des bus couchettes, curieux mode de transport mais qui permet de dormir si on le souhaite. Conçu pour des vietnamiens, on manque un peu de place quand même.
Comme il n’y a que cinq heures trente de route, j’ai choisi de le faire de jour pour voir le paysage qui est très beau.
La région de Sapa est une superbe région de montagne où les
flancs des montagnes sont travaillées manuellement par l’homme jusqu’à des
hauteurs élevées pour en faire des rizières. Le travail fourni pour les
réaliser, les entretenir et les cultiver est colossal. Tout est manuel car
compte tenu de la déclivité et de la taille des parcelles aucune mécanisation n’est
possible. Seuls les buffles peuvent aider au travail.
Notre guide, May, est une charmante petite Mong, en costume traditionnel, très gentille et heureuse de répondre à toutes nos questions.
Dans mon groupe, il y a deux belges très sympathiques, frère et sœur, une jeune française de père français et de mère vietnamienne qui parle le vietnamien et une jeune chinoise qui parle le français car elle fait ses études en France. Cela nous permet d’échanger nos impressions plus facilement qu’en anglais
Notre guide, May, est une charmante petite Mong, en costume traditionnel, très gentille et heureuse de répondre à toutes nos questions.
Dans mon groupe, il y a deux belges très sympathiques, frère et sœur, une jeune française de père français et de mère vietnamienne qui parle le vietnamien et une jeune chinoise qui parle le français car elle fait ses études en France. Cela nous permet d’échanger nos impressions plus facilement qu’en anglais
D’avoir dormi une nuit en homestay m’a permis de voir les
conditions de vie des paysans. Je suis rentré dans leur cuisine…. Pièce sans
fenêtre, quatre murs avec les poutres reposant simplement dessus pour supporter
une couverture en tôle ondulée, sans isolation, un sol bétonné, je pense que
cela a dû leur être imposé pour accueillir les touristes, un trou avec deux
barres de fer pour faire le feu, un creux avec un robinet d’eau froide en guise
d’évier. Comme des touristes dorment ici, un wc et une douche ont été installés,
les hôtes en profitent, mais c’est leur seul luxe.
Comme l’agent du tour operator m’a oublié, c’est mon hôtesse qui a dû appeler un motobike pour me ramener à Sapa. Retour par des routes défoncées mais avec une remarquable habileté pour éviter les ornières, les rochers sur la route, le bétail et surtout les autres cycles vélos ou moto. Comme à Hanoi, les motos servent aussi bien de transport en commun que de camion et il n’est pas rare de voir plusieurs personnes sur une moto, ou des chargements énormes.
Comme l’agent du tour operator m’a oublié, c’est mon hôtesse qui a dû appeler un motobike pour me ramener à Sapa. Retour par des routes défoncées mais avec une remarquable habileté pour éviter les ornières, les rochers sur la route, le bétail et surtout les autres cycles vélos ou moto. Comme à Hanoi, les motos servent aussi bien de transport en commun que de camion et il n’est pas rare de voir plusieurs personnes sur une moto, ou des chargements énormes.
Durant la ballade dans les rizières et les villages, nous sommes suivis par toute une ribambelle de femmes en costume traditionnel qui cherchent
à créer le contact et nous aident dans les passages difficiles. Comme il a plu,
le sol est glissant et certains touristes ne sont pas très à l’aise. Il est
bien évident qu’à l’arrivée au point final, elles cherchent à nous vendre
quelques babioles de leur réalisation, tissus ou broderies, bijoux ou autres.
Compte tenu de leur pauvreté, de leur gentillesse et de leur courage car tous
les jours, elles accompagnent ainsi des touristes sur des kilomètres, il est
difficile de refuser.
Le dimanche matin, nous allons au marché de Bac Ha où toutes
les ethnies de la région se retrouvent pour commercer ou se rencontrer.
On y voit des Mongs Bleus, des Mongs rouges,
des Mongs fleuris avec des costumes splendides car à cette occasion, ils se mettent sur leur trente et un. Comme le chauffeur du bus est arrivé avec deux heures de retard pour nous récupérer à Sapa, on ne peut rester que trois quarts d’heure au marché, c’est dommage.
Après le repas, nous visitons un dernier village traditionnel avec ses maisons très rustiques et pauvres.
On y voit des Mongs Bleus, des Mongs rouges,
des Mongs fleuris avec des costumes splendides car à cette occasion, ils se mettent sur leur trente et un. Comme le chauffeur du bus est arrivé avec deux heures de retard pour nous récupérer à Sapa, on ne peut rester que trois quarts d’heure au marché, c’est dommage.
Après le repas, nous visitons un dernier village traditionnel avec ses maisons très rustiques et pauvres.
Le retour est épique aussi, rendez-vous était prévu avec le
bus à Lao Caï à 16h. Cela se passe après la ville, sur la route de Sapa, avec
deux heures de retard. Il ne faut pas être stressé dans ce pays. Tout se fait,
on ne sait pas comment, mais ça marche. Ce sont les rois de la bidouille.
Album photos de Sapa:
https://goo.gl/photos/otsfyGV2CxnbgiFb7
Album photos de Sapa:
https://goo.gl/photos/otsfyGV2CxnbgiFb7
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