Me voici de retour sur la toile après trois semaines de silence. Silence un peu forcé pour diverses raisons, d'une part, je n'avais pas emmené mon portable durant mon périple en montagne, d'autre part, les liaisons internet dans ces contrées sont très difficiles. C'est le bout du monde! Cela se passe par satellite, sur énergie solaire, c'est très lent. Les liaisons sont donc à des prix exorbitants. Les deux fois où je me suis connecté pour voir ma boîte et envoyer deux courts messages, cela m'a pris quarante minutes et coûté huit euros.
Maintenant que me voila de retour dans des régions plus en avance, j'en profite pour relater un peu les péripéties de ce voyage. Il y a beaucoup de choses à raconter.
Tout d'abord, en arrivant à Roissy, une mauvaise nouvelle: ma place n'était pas prévue sur l'avion! La réservation était bien pour le jour dit, soit le 23 novembre, mais le billet était prévu pour le 24! Heureusement, il y avait encore de la place, ils ont donc corrigé l'erreur. Le voyage Paris Bahrein s'est bien passé, rien de particulier, nous avons survolé bien sûr à très haute altitude (11500m) la Suisse, l'europe centrale, la Turquie pour arriver à Bahrein où j'ai eu à attendre 5h30 la correspondance pour Kathmandou.
A Bahrein, on sent très nettement que nous sommes au pays du pétrole! Certes, il y a beaucoup de personnes en tenues musulmanes, mais surtout l'aéroport respire le luxe à outrance. Les sols sont en marbre, les boutiques duty free luxueuses où ils vendent des bijoux en or de plusieurs grammes pour ne pas dire kilos, des montres Rolex en or, des costumes de grand prix, etc.... C'est une galerie marchande pour millionnaires. La Rolex est vendue avec une remise de 10% à 34000 dollards US!
Le vol reprend à minuit trente heure locale pour arriver à 7h30 à Kathmandou. Les sept heures ont été réduites à 5heures puisque nous allons vers le soleil levant. Ayant la chance d'être du bon côté, j'ai pu assister au lever du soleil sur la châine de l'Himalaya et commencer à apercevoir ces montagnes mythiques. Un seul mot: splendide!
Puis nous plongeons vers Kathmandou et son nuage de pollution! L'aéroport est l'opposé de celui de Bahrein. Très rudimentaire, une piste au sommet d'une colline, un bâtiment très simple pour l'arrivée et le départ. L'avion se gare juste devant le bâtiment et l'on en descend par un escalier basique. Les formalités de passage en douane se passent relativement rapidement, obtention du visa de 30 jours contre monnaie. Dans la foule, je constate qu'il y a beaucoup de Français venus visiter ou faire un trekking. J'apprendrai plus tard que les Français sont les troisièmes parmi les étrangers venant au Népal. Enfin, récupération des bagages puis sortie du bâtiment. Comme convenu avec Sonam par mail, à la sortie une cloison vitrée retient les autoctones qui s'apprêtent à sauter sur les étrangers pour leur proposer leurs services: taxi, portage, hôtels, etc....
Derrière cette cloison, j'avise un jeune homme avec une pancarte "FRANCOIS". Je lui fais signe et nous nous retrouvons à la sortie. Il me prend mon sac et m'entraîne au milieu de tous les taxis et porteurs vers la sortie du parking et discute le prix du transport avec un chauffeur. Etant venu en moto, il nous précède et nous voilà partis à travers les "rues" de Kathmandou. Comme je vous le raconterai plus tard, c'est tout un poême! Le taxi est une petite fiat hors d'âge qui ne passerait même pas le contrôle technique en France, mais çà roule! Il cale plusieurs fois mais repart. En arrivant devant chez Sonam, dans une ruelle empierrée, Sonam s'arrête et paie le taxi: 350 roupies (3,50€).
Sonam m'invite à monter chez lui. Il est propriétaire d'un petit appartement en terrasse en haut d'un petit bâtiment de quatre étages. Il comprend une petite cuisine, deux pièces servant de salon et de chambre, le tout donnant sur une terrasse servant de salle de séjour. Dans un coin de la terrasse un bac permettant de faire vaisselle et lessive, un escalier permettant d'accéder à une deuxième terrasse servant de séchoir à linge et sur laquelle se trouvent les réservoirs d'eau. C'est le même principe qu'au Mexique, la pression de distribution de l'eau n'étant pas suffisante, il faut mettre en route une pompe pour remplir les reservoirs qui sont sur les toits. L'ensemble est assez sympathique et quand il fait beau, c'est agréable d'être sur la terrasse. Les sanitaires sont dans la cage d'escalier, à l'étage inférieur, en commun avec l'appartement du dessous. Une grille accordéon condamne l'accés à l'étage. Les sanitaires comprennent à la fois le wc, la douche (froide) et un lavabo. Le sol des sanitaires sert de bac à douche.
Sonam me met à disposition l'une des deux pièces. Très gentiment, il me propose de déjeuner et me sert un thé au lait, boisson traditionnelle au Népal, et un pudding à base de céréales arrosées de lait chaud. Il m'informe ensuite que nous sommes invités à déjeuner chez les parents de sa compagne. J'accepte bien sûr l'invitation. Nous commençons à faire connaissance et je lui remets l'enveloppe que François m'a confiée pour lui. Il me donne ensuite le programme qu'il m'a préparé: un circuit de 18 jours avec des altitudes variant de 3800m à 5550m! Ayant lu toutes les recommandations sur Lonely Planet ou internet, cela me fait un peu peur, je crains de ne pas pouvoir suivre et je crains surtout d'attraper le mal des montagnes qui peut être fatal. Bien que j'ai beaucoup marché durant mon périple précédent, je n'ai pas vraiment d'entraînement. Je lui exprime mon inquiétude, mais il me rassure en me signalant les phases d'acclimatation qu'il a prévues. Ok alors, c'est un défi à relever! Je lui fais confiance, il semble tellement sûr de lui. Je me rendrai compte très vite que j'ai eu raison, c'est vraiment un excellent guide.
En fin de matinée, nous nous rendons donc chez les parents de sa compagne. Ce sont des Népalais originaires du Bhoutan, Bouddhistes traditionnels. Quand nous arrivons chez eux, avant de monter à l'appartement, nous quittons les chaussures. En arrivant à l'étage, j'entends dans une pièce voisine des personnes en train de psalmodier. Sonam m'explique que ce sont des moines qui sont venus prier pour la famille. Pendant tout mon séjour Sonam sera vraiment un guide passionnant, il me fera découvrir la culture de son peuple. Nous sommes accueillis dans la salle de séjour, une grande pièce d'environ 30m², sur deux côtés, des banquettes recouvertes de tapis devant lesquelles des tables traditionnelles sans vis à vis. Un rideau sépare cette salle de la cuisine. Sur la gauche la porte de la pièce où les moines officient. Sonam me fera visiter cette pièce avant de partir, pièce traditionnelle servant à la fois de temple privé et de chambre des maîtres de maison. Un grand buffet avec les objets de cultes, une banquette avec les tables traditionnelles sur lesquelles sont ouverts les livres de culte, une grande banquette servant de lit. Dans toute maison bouddhiste, un coin prière est réservé avec images, statuettes, objets de culte, encens, etc....
Le maître de maison nous accueille et nous fait asseoir, il nous sert le thé d'accueil: thé au lait et au beurk (euh non! beurre) rance salé de Yak! Très spécial! Il faut s'accrocher! Je vous laisse imaginer! Non vous ne pouvez pas, c'est vraiment très spécial! Il ne faut pas refuser la première tasse, "je sers les ouies" et je déguste la première moitié de tasse. Ce qui incite bien sûr notre hôte à nous proposer de nous en resservir. Comme Sonam refuse poliment, j'en profite et fais comme lui. Ouf! de temps en temps, je trempe mes lèvres dans ce breuvage, mais ne le finirai pas. Les moines ayant terminé leur office, ils nous rejoignent pour manger.Les hôtes nous servent alors le traditionnel Dal Bhat, plat de riz accompagné de légumes, de viande et d'un bol de soupe aux lentilles qui sert à arroser le riz. Cela dépendra des préparations, mais ici, c'est la soupe qui est très épicées. Je ne m'en servirai donc pas. Mais c'est un plat qui est assez bon et j'en prendrai souvent durant le périple. Sonam veillera à chaque fois que ce ne soit pas trop épicé pour moi. L'assiette pas encore terminée, la fille de la maison passe pour en reproposer. Copieux et épicé, je refuse gentiment. Tant que les moines ont été là, il y a eu peu d'échanges entre les différents participants. Les hôtes ont attendu que les moines aient fini et soient partis pour se servir à manger. Sonam a alors discuté en Népalais avec les hôtes. Ceux-ci ne parlant pas anglais, il n'y eu aucun échange avec moi. C'était quand même intéressant de découvrir cette culture. Une anecdote: quand j'ai voulu aller aux toilettes, en chaussettes, j'ai constaté que les toilettes sont comme celles de Sonam, le sol sert de bac à douche, il est donc mouillé!
Après cette visite, Sonam commence à me faire visiter la ville. Il m'emmène voir la Stupa de Bodhnath, un lieu de pélérinage très fréquenté par les bouddhistes. C'est un dôme blanc surmonté d'un clocheton sur lequel sont peints les yeux de bouddha. Dans ce dôme, des reliques de grands maîtres du bouddhisme et les livres sacrés. Seuls quelques anciens peuvent y pénétrer. Les fidèles font le tour de la Stupa dans le sens des aiguilles d'une montre en actionnant les rouleaux de prières. Ce sont des cylindres évidés contenant des rouleaux de papier imprimés de prières. Chaque tour du cylindre effectué par une main ou par l'eau (ce que je verrai au cours du trekk), amplifie le nombre de prières envoyées. La taille de ces rouleaux varie de 5 cm à 5 m. A plusieurs endroits de la stupa, des banderolles de flags avec des textes imprimées flottent au vent. Sonam m'explique la signification de ces "Lungtas". Ces drapeaux contiennent des prières à destination des Dakinis qui sont comme des anges vivant dans le royaume du sans forme et volant dans les cieux. Le vent emporte les prières vers les Dakinis qui ont la capacité de nous aider à éliminer les obstacles de notre vie courante. Les cinq couleurs représentent les cinq éléments qui constituent le monde selon la tradition bouddhiste. Elles sont: le bleu pour l'air ou l'espace, le vert pour le vent, le blanc pour l'air, le rouge pour le feu et le jaune pour la terre. Autour de ce site, s'alignent de nombreuses boutiques au pied de jolies maisons très travaillées, beaucoup de boiseries sculptées ornent les façades. Un monastère et un temple font face à la stupa. Nous visitons le temple aux sculptures et peintures allégoriques magnifiques. Nous profitons des boutiques pour acheter un blouson et des gants fourrés en vue du trekk.
Lors de mon passage à Besançon, j'avais appris par JMInformatique que Cécile et Jérôme, deux jeunes partis faire le tour du monde et ayant réalisé le site Midi-ailleurs étaient à Katmandou. Par mail j'ai pris contact avec eux leur proposant de les rencontrer. Avec plaisir, nous avons pris rendez-vous le soir de mon arrivée. Lors de mon attente à Bahrein, j'ai vu qu'ils m'invitaient à les rejoindre à leur Hôtel, le Yellow House, pour partager le barbecue qui y était organisé. Vers 18h, Sonam et moi allons donc les rejoindre. La nuit tombant très vite après le coucher du soleil, il fait déjà nuit quand nous arrivons. La fourniture d'électricité étant insuffisante pour la ville, les quartiers sont alimentés à tour de rôle. Nous commençons la soirée à la bougie et ce n'est que vers 19h que la lumière est arrivée. Je fais donc connaissance avec Cécile et Jérôme. Ce sont deux jeunes très sympathiques de 23 et 32 ans partis pour un an autour de la planète. Nous passons une agréable soirée.
Le lendemain, Sonam m'emmène visiter le temple de Swayambhunath surnommé Monkey Temple car il abrite une importante tribu de singes facétieux qui amusent visiteurs et fidèles. L'édifice principal est perché au sommet d'une colline, on y accède par un long escalier droit de plus en plus raide. Important site Bouddhiste depuis le 13° siècle,il couvre en fait l'ensemble de la colline. Au pied, un premier temple nous accueille avec des statues géantes et divers édifices. Un mur d'enceinte ceint le pied de la colline avec des rouleaux à prières tout du long. Nous en faisons le tour et au cours du périple, nous rencontrons des tailleurs de pierrre sculptant des mantras sur des cailloux, des pavés ou des rochers. Arrivés aux escaliers, nous les gravissons et découvrons la vue que l'on a depuis ce site sur l'ensemble de la ville de Kathmandou, ville immense couverte d'un nuage de pollution. Nous faisons le tour du temple supérieur bercé par le mantra "Om Mani Padme Hung", nous assistons à la prière des moines dans l'un des temples. Nous redescendons la colline par un autre chemin, ayant fait le tour de l'ensemble dans le sens des aiguilles d'une montre.
Sonam m'emmène ensuite dans un haut lieu de l'indouhisme, le temple de Pashupatinath sur les berges de la Bagmati, une rivière sacrée aux eaux fangeuses. Ce lieu est un lieu très recherché parles indhous pour les crémations. Ils lavent le défunt dans les eaux glauques de la rivière avant de le déposer sur un bûcher. Quand nous y passons il y a justement un office en cours. Sonam m'explique les rites. Sur l'autre berge de la rivière se dresse onze chaityas (petits stupas) contenant chacun un lingam (symbole phallique du pouvoir créateur de Shiva).
A la nuit tombée, Sonam m'emmène à la Stupa de Bodhnath car il paraît que la nuit, la procession des pélerins autour de la stupa est intéressante à voir. Malheureusement, quand nous y arrivons, ce n'est pas l'heure d'éclairer ce quartier, nous ne voyons donc pas grand chose. Nous nous installons tout de même à la bougie sur la terrasse d'un petit restaurant en toiture, et nous dînons à la chandelle! Puis retour au domicile pour nous préparer, demain nous prenons l'avion pour Lukla.
Dès le début, pour les déplacements dans Kathmandou, Sonam m'a proposé soit de prendre un taxi, soit d'aller en moto. Vu la petite expérience de la circulation entre l'aéroport et son domicile, je choisis la moto pour des raisons de simplicité, de facilité et d'économie. Il s'avère que la circulation à Kathmandou est vraiment épique. Déjà, les rues sont dans un état lamentable. Certaines sont goudronnées, d'autres l'ont été et ne le sont plus, d'autres sont des chemins bourrés d'ornières, c'est sale, les tas d'ordures jalonnent les rues. La circulation y est très intense et l'on y trouve bien sûr, camions, bus, motos, vélos (qui servent aussi au transport de marchandises!), mais comme il n'y a quasiment pas de trottoirs, au milieu des engins, on y trouve piétons, vaches, chèvres chiens, poulets, etc... Comme tout le monde veut passer, chacun se faufile en slalomant et klaxonnant (sauf les vaches bien sûr! mais elles restent zen là au milieu, slalomant ou couchées au milieu de la rue entre deux plots). Il y a très peu de signalisation et quand il y en a, elle n'est pas respectée, même les sens interdits. Les seuls signaux que les gens respectent, ce sont ceux des policiers. Mais ceux-ci assistent passivement à ce joli méli-mélo. De temps en temps ils interviennent dans les gros carrefours pour réguler les flux, un agent se met au milieu pour indiquer l'ordre de passage et à chaque rue un autre agent le seconde pour faire respecter l'ordre. Et tout d'un coup, de temps en temps, on trouve au milieu de ce capharnaüm un ouvrier, outil à la main, en train de creuser ou réparer un peu la chaussée, sans signalisation ni barrière, zen lui aussi.
Comme les Népalais se déplacent beaucoup sans avoir beaucoup de moyens, les moyens de transport sont de plusieurs types:
- les cyclopousses, utilisés essentiellement par les touristes
- les vélos d'abord; archaïques mais robustes, ils sont souvent modifiés pour transporter des charges: bidons d'eau, bouteilles de gaz, légumes et fruits, oeufs, etc...
- les motos très nombreuses de cylindrées moyenne de 150 cm3, elles sont toutes équipées de protections au niveau des jambes. Sur celles-ci, il y a des tétons auxquels les conducteurs accrochent les sacs plastiques des courses qu'ils viennent de faire. Leurs sacs plastiques sont bien plus costauds que ceux que nous trouvions dans nos grandes surfaces.
- On trouve ensuite les taxis. Qu'ils soient officiels ou non, ils pratiquent tous la même startégie. Ils sillonnent les rues et interpellent les clients, en particulier les étrangers, pour leur proposer leurs services. Comme ils n'ont pas tous de compteur, ou qu'ils ne fonctionnent pas correctemment, il faut toujours définir le prix avant la course..
- Ensuite, vient la catégorie des taxis collectifs en commençant par les triporteurs qui ont normalement une place à l'avant pour le chauffeur et environ six places assises vis à vis à l'arrière. Bien souvent, le chauffeur a une ou deux personnes à côté de lui, et à l'arrière une dizaine de personnes s'entassent, sans compter le rabatteur qui est debout sur le marche-pied, rameutant le client dans la rue et donnant les ordres de départ ou d'arrêt au chauffeur en tapant sur la carrosserie. Il y a parfois un ou deux clients debout sur le marche-pied à côté du rabatteur.
- il y a ensuite le véhicule type toyota à quatre banquettes soit douze places, chargé à vingt personnes sans compter le chauffeur, le rabatteur et les deux clients accrochés au marche-pied
- on trouve enfin les bus, alors là, j'ai renoncé à compter car je ne connaîs pas le nombre de places théoriques, mais j'ai vu des clients assis en tailleur sur le capot moteur à côté du chauffeur ou assis sur le toit du bus.
Pour ces moyens de transport collectifs, on trouve toujours la même technique: le chauffeur ne s'occupe que de conduire, de se faufiler dans le flot de circulation. Un rabatteur interpelle les piétons pour trouver des clients. Quand quelqu'un est intéressé, il tape sur la carrosserie pour que le chauffeur s'arrête et retape pour le faire repartir. Quand un client veut descendre, même technique. Il n'y a pas vraiment d'arrêt de bus régulier. L'objectif du rabatteur est de remplir au maximum le bus. Tant que quelqu'un peut monter et s'accrocher quelque part, il y a de la place. Quand dans certains embouteillages il faut manoeuvrer, le rabatteur sert de guide .... en tapant sur la carrosserie! Ce rabatteur a toujours une poignée de billets à la main car il encaisse au fur et à mesure et tout se paie en billets. Quand on retire de l'argent, on n'obtient que des billets de 1000 roupies. D'ailleurs, pour payer mon billet d'avion de Kathmandou à Penang, j'ai dû retirer quarante billets de 1000 roupies.
Pendant nos promenades en moto, j'en ai profité pour regarder autour de moi. Les maisons de Kathmandou sont soit miteuses, soit très belles avec de jolies façades très travaillées. Les Népalais aiment bien décorer leurs maisons mais aussi leurs véhicules. Les bus, les camions sont très décorés, les cabines souvent modifiées pour leur donner un autre aspect très recherché.
La pollution est telle à Katmandou que le nuage est visible en permanence. On ne distingue même pas les collines et montagnes environnantes. La plupart des gens se promènent avec un masque tissu sur le nez. Le premier jour les yeux me piquent. A notre retour de trekk, j'ai eu l'impression de venir d'un autre monde. Mais le trekk, c'est un autre monde, une autre histoire.
lundi 16 novembre 2009
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2 commentaires:
Tu as réussi a trouver un vol direct Katmandou - Penang? Bravo!
Salut francois,
tes photos mon enchantees, l'histoire de ta ballade aussi, ta description des plats et de la cuisine sont un veritable plaisir pour moi qui suis un grand amateur de la cuisine asiatique...
Je vais suivre avec plaisir ton blog de voyage. a bientot.
Pierre de san cristobal de las casas. Mexiquw
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