Connue surtout pour son Opéra à l’architecture très
symbolique et son pont gigantesque,
Sydney est une ville méritant d’y passer un
peu de temps. Partagée en plusieurs quartiers qui ont chacun leurs
particularités, je n’en ferai que les plus caractéristiques.
Je reste onze jours sur Sydney, logeant dans un hôtel
temporaire, le Sydney Space Hôtel. C’est un collège faisant partie de
l’université dont les chambres sont transformées en chambre d’hôtel pendant les
vacances d’été. C’est un bâtiment très « british » comme on en trouve
en Angleterre. Cela fait penser à Poudelard dans Harry Poter. Par chance, la
gestion est assurée par des emplois d’été dont des français comme Sophie qui
sera très prévenante, me changeant de chambre pour que je sois mieux installé,
me prêtant un ventilateur car il fait très chaud et traitant la chambre car il
y a quelques visiteurs indésirables. Merci Sophie.
Deuxième avantage, c’est juste à côté de l’hôpital et comme
depuis deux jours j’ai une inflammation à la jambe gauche, je m’y rends dès le
lendemain de mon arrivée. Je suis agréablement surpris par l’accueil du
personnel.
Je commence ensuite par me rendre à l’office du tourisme
dans le quartier du Rock, ils y parlent paraît-il le français. En fait, il y a
Guilia, une Australienne très accueillante qui parle très bien le français.
Elle est de bons conseils pour visiter la ville et les environs et elle m’aide
aussi à organiser l’étape suivante, la visite à Uluru, au centre du pays. Je la
revois deux ou trois fois au court de mon séjour et c’est toujours avec le même
sourire et mon prénom qu’elle m’accueille. Je conseille aux français qui se
rendent à Sydney de se rapprocher d’elle pour organiser leur séjour.
Le plus ancien quartier est celui où je me trouve, le
quartier du Rock. Il fut la première agglomération construite par les européens
dès leur arrivée. Il est construit sur un rocher dominant la baie pouvant accueillir
les lourds navires.
Dans les années trente, lors de la construction du pont, de
nombreuses demeures ont disparu pour permettre l’implantation de la pile du
pont et le tracé du boulevard d’accès. Puis dans les années 70, une campagne
d’assainissement et reconstruction a été entreprise par le gouvernement et
toutes les vieilles bâtissent disparaissaient pour être remplacées par des
gratte-ciels.
Une vive opposition eu lieu entre le gouvernement et les
habitants du quartier qui voulaient sauver ce qui restait de la mémoire de la
ville. Le combat a finalement été gagné par les habitants qui ont réussi à
faire classer le quartier.
Les vieilles maisons et entrepôts ont alors été
restaurés et un circuit de visite parcourt le quartier. A l’image de Montmartre,
quelques rues donnent une touche un peu poétique au quartier. Il est face à
l’Opéra et au pied du pont, ce qui permet de nombreuses photos de jour comme de
nuit.
Le pont est impressionnant par sa taille. Il est emprunté
par sept voies routières, deux voies ferrées et une voie piétonne. Sa hauteur
est telle que l’on a une belle vue sur l’Opéra et le quartier du Rock. On peu
aussi escalader les superstructures mais le coût est exorbitant, je me contente
de la voie piétonne.
Par son architecture et sa position, l’Opéra est un bâtiment
qui ne laisse pas indifférent. Sa silhouette en forme de grandes voiles trône
au milieu du port et rappelle les premiers vaisseaux qui abordèrent le
continent.
Sydney est une ville dont la plupart des bâtiments anciens
sont de style victorien. On se croirait en Angleterre.
Passant quelques jours à
parcourir les quartiers centraux, j’en découvre plusieurs comme le Queen
Victoria Building,
une superbe galerie marchande sur quatre niveaux datant de la
fin du XIX° siècle.
La visite des musées permet de découvrir et comprendre
l’histoire du pays, des aborigènes aux forçats et aux colons.
Les aborigènes qui
occupent le territoire depuis plusieurs millénaires considèrent l’arrivée des
européens comme une invasion et bien que parfois il y eu de bons rapports entre
eux et les européens, les rapports furent quand même conflictuels et leur
population fut décimée par les maladies importées et les conflits.Ce n’est que depuis les années 80 qu’ils ont pu faire reconnaître leurs droits. Le pays fut d’abord une terre de déportation, l’Angleterre ayant déporté sur cette nouvelle terre plus de 160 000 condamnés. Certains purent ainsi se refaire une virginité et acquérir un rang social important. Les deux principaux musées traitant de ces sujets étant l’Australian Muséum,
qui présente entre autre une exposition passionnante sur les araignées,
et le Hyde Park Barracks Museum. Ce dernier étant installé dans le bâtiment qui longtemps a servi de lieu de transit des forçats arrivant à Sydney.
Quelques autres musées sont très intéressants : le Powerhouse museum qui est le musée du développement technologique. Sa richesse est de détenir des pièces uniques, certaines venant du monde entier : la première locomotive à vapeur ayant circulé en Australie,
la première machine rotative conçue par Boulton et Watt en1785, une réplique en modèle réduit de l’horloge de la cathédrale de Strasbourg,
une machine d’encodage nazie Enigma,
le premier ordinateur Apple, et plusieurs autres découvertes fort intéressantes voir amusante comme une machine automatique servant à construire des …. Tapettes à souris…. Machine relevant plus du bricolage mais qui en a fabriqué plusieurs dizaines de millions.
On y trouve aussi une maquette grandeur nature de la station
spatiale internationale qui par un jeu optique donne l’illusion de l’apesanteur.
Au musée de la marine, on visite une réplique grandeur
nature du fameux vaisseau Endeavour du capitaine Cook. Cette même copie a suivi
le même trajet qu’a suivi le capitaine Cook quand il est venu d’Angleterre
explorer ces contrées lointaines.
L’entrepont des matelots est très bas de
plafond, mais celui des officiers l’est encore plus, ne faisant pas plus d’un
mètre trente de haut.
Sont aussi visitables le sous-marin Onslow, le destroyer Vampire
et le bateau d’attaque Advance.
Comme je n’en étais pas loin, j’en ai profité pour aller
visiter le marché au poisson qui est assez typique à voir. C’est le deuxième
plus grand marché au monde après le Japon. Les bateaux arrivant directement sur
les quais et la criée étant immédiate, les étals de poissons et de crustacés
regorgent.
Cela sent bon le poisson frais, les langoustes sont gigantesques
faisant plusieurs kilos et quand elle sont cuites, elles ont un aspect presque
trop artificiel, on dirait des langoustes en plastique. Les crabes royaux sont
monstrueux. Les huîtres sont énormes, plus grosses que ma main. Je n’étais pas
tenté car elles sont ouvertes au fur et à mesure et mises en étal ouvertes,
depuis quand? Les crevettes sont de tailles très variées et comme les
langoustes, magnifiques.
Autour des étals de poissons, plusieurs restaurants
proposent des plats tout faits à consommer sur place ou à emporter.Les japonais proposent des sushis et sashimis que l’on prendrait pour des pâtisseries. C’est tellement appétissant qu’il est difficile de résister.
La ville possède aussi de nombreux parcs et jardins comme
Hyde Park et le Royal Botanic Garden. Celui-ci est à la fois un jardin d’agrément,
un jardin expérimentale et un jardin conservatoire des espèces en voie de
disparition. Splendide parc où l’on trouve des espèces d’arbres ou de plantes
ayant existé à l’époque des dinosaures.
L’université où je loge a aussi son
jardin au pied d’un superbe édifice où est installée l’administration, un beau
manoir anglais.
Le premier dimanche à Sydney, je suis allé à la messe à la
cathédrale. C’était une messe solennelle au cours de laquelle l’archevêque
accueillait et intronisait solennellement les nouveaux chanteurs de la
manécanterie. Très belle messe avec un chœur splendide. La cathédrale est un
superbe édifice néogothique. Après la messe, j’ai pris le temps de la visiter
ainsi que sa superbe crypte et son riche carrelage. Cette cathédrale n’est pas mentionnée dans le guide du routard. C’est bien dommage car elle est magnifique et mérite vraiment une visite. Le point que je remarque depuis que je suis dans cet hémisphère, que ce soit en Nouvelle Zélande, en Nouvelle Calédonie, au Vanuatu ou ici en Australie, c’est la beauté des cérémonies. Ce qui m’a frappé, c’est qu’au moment de la consécration, tout le monde est à genoux. Il n’y a pas, comme en France, une seule personne debout. Peut-être que chez nous, tels de jeunes coqs prétentieux, bien qu’on ait les pieds dans la m…., on veut rester droit sur nos ergots et on ne veut pas s’abaisser à fléchir le genoux. Alors qu’ici, bien humblement, tout le monde le fait, qu’il y ait un banc de génuflexion ou pas.
Après les monuments et les plantes, je me suis intéressé à
la faune et j’ai visité le zoo avec tous ses animaux, certains courants que
l’on voit dans presque tous les zoos,
surtout les animaux endémiques du continent : le wombat, le wallaby, l’ornithorynque, le dingo, les lémuriens, le tree-kangoroo, le bilby, le meerkat, le casoar
et les pingouins dont les petits pingouins pygmées qui fréquentent les côtes australiennes.
Un département particulier présente tous les reptiles, serpents et lézards que l’on peut rencontrer dans le pays. Certains ne donnent pas envie de les rencontrer, d’autres semblent venir de la préhistoire.
surtout les animaux endémiques du continent : le wombat, le wallaby, l’ornithorynque, le dingo, les lémuriens, le tree-kangoroo, le bilby, le meerkat, le casoar
et les pingouins dont les petits pingouins pygmées qui fréquentent les côtes australiennes.
Un département particulier présente tous les reptiles, serpents et lézards que l’on peut rencontrer dans le pays. Certains ne donnent pas envie de les rencontrer, d’autres semblent venir de la préhistoire.
L’aquarium installé au bord de l’eau possède deux tunnels
passant sous deux aquariums dans lesquels évoluent requins, poissons scie,
raies, dugong et une multitude de poissons
de tailles différentes. Superbe !
D’autres aquariums montrent la richesse de la vie sous-marine de la barrière de corail avec les coraux, anémones, et de mini poissons que l’on ne voit qu’avec une loupe.
D’autres aquariums montrent la richesse de la vie sous-marine de la barrière de corail avec les coraux, anémones, et de mini poissons que l’on ne voit qu’avec une loupe.
Par une belle journée ensoleillée, je me suis offert une
croisière dans la baie et le long de la Paramatta River en utilisant les
ferries qui les parcourent à longueur de journée.
Le long de cette rivière, les quartiers s’alignent sur des kilomètres et quelques belles demeures dominent la rivière. Je suis descendu à Manly.
Après avoir admiré la plage aux eaux calmes côté baie, j’ai traversé l’isthme pour admirer la plage côté océan avec ses beaux rouleaux où les surfers s’exercent à glisser sur la vague. Après un nouveau tour de ferry, je descends à Watsons Bay. Sophie m’a recommandé un restaurant où ils cuisinent les poissons et fruits de mer avec délice.
Après m’être régalé, j’ai traversé l’isthme pour admirer l’océan venant se briser au pied de la falaise, puis en suivant cette falaise par un sentier aménagé j’ai rejoint la plage de Bondi, seconde plage mythique de Sydney où les surfers s’affrontent encore aux rouleaux.
Le long de cette rivière, les quartiers s’alignent sur des kilomètres et quelques belles demeures dominent la rivière. Je suis descendu à Manly.
Après avoir admiré la plage aux eaux calmes côté baie, j’ai traversé l’isthme pour admirer la plage côté océan avec ses beaux rouleaux où les surfers s’exercent à glisser sur la vague. Après un nouveau tour de ferry, je descends à Watsons Bay. Sophie m’a recommandé un restaurant où ils cuisinent les poissons et fruits de mer avec délice.
Après m’être régalé, j’ai traversé l’isthme pour admirer l’océan venant se briser au pied de la falaise, puis en suivant cette falaise par un sentier aménagé j’ai rejoint la plage de Bondi, seconde plage mythique de Sydney où les surfers s’affrontent encore aux rouleaux.
Il y a encore beaucoup de choses à faire ou à voir à Sydney,
mais il faudrait plus de temps encore.
Je ne voulais cependant pas partir sans être allé voir les Blues Mountains. Par une belle matinée bien ensoleillée, je prends le train pour rejoindre Katoomba à deux heures de Sydney, dans les montagnes. Elles ne sont pas très élevées, mais elle étaient infranchissables car très boisées et accidentées.
A Katoomba, plusieurs points de vue en bord d’une haute falaise permettent d’admirer le paysage. A perte de vue, la forêt d’étend, seulement entrecoupée par les falaises. Il est vrai que le spectacle est grandiose. En fait de bleu, c’est plutôt vert. Il y aurait encore la Gold Coast à faire et…, etc…, mais il faut que j’avance.
Albums photos de Sydney:
https://goo.gl/photos/fVii6FufYqPGhdKN6
https://goo.gl/photos/jAabNNNo4F9dpWcDA
Je ne voulais cependant pas partir sans être allé voir les Blues Mountains. Par une belle matinée bien ensoleillée, je prends le train pour rejoindre Katoomba à deux heures de Sydney, dans les montagnes. Elles ne sont pas très élevées, mais elle étaient infranchissables car très boisées et accidentées.
A Katoomba, plusieurs points de vue en bord d’une haute falaise permettent d’admirer le paysage. A perte de vue, la forêt d’étend, seulement entrecoupée par les falaises. Il est vrai que le spectacle est grandiose. En fait de bleu, c’est plutôt vert. Il y aurait encore la Gold Coast à faire et…, etc…, mais il faut que j’avance.
Albums photos de Sydney:
https://goo.gl/photos/fVii6FufYqPGhdKN6
https://goo.gl/photos/jAabNNNo4F9dpWcDA
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