Nouvelle Calédonie, me voilà ! Atterrissage dans un
petit aéroport qui se vide et s’endort dès le départ des passagers. Il y a très
peu de trafic. Comme toujours, je n’ai rien réservé d’avance, si ce n’est que la
veille, poussé par Stéphane, ami de mon gendre, j’ai réservé une voiture, c’est
paraît-il une denrée rare. L’aéroport est à 43 km de la ville ! L’hôtesse
m’accueille très gentiment et passe même un peu de temps à essayer de me
trouver un gîte dans le coin, car là aussi, il vaut mieux réserver… Mais c’est
hors de prix ou pas libre.
Finalement, je rejoins Nouméa et me présente à l’auberge de
Jeunesse, sur les hauts de Nouméa avec une belle vue sur la cathédrale et la baie. Coup de chance, je trouve un lit pour les quatre premiers jours. Cela
me donne le temps d’organiser mon séjour. La population de cette auberge de
jeunesse n’est pas la même qu’en Nouvelle Zélande. Là-bas ce sont beaucoup de jeunes
tentant leur chance avec des contrats vacances-travail, la faune de Nouméa est
plus « particulière »... Une visite à l’office du tourisme est utile
pour y recevoir recommandations et conseils : à voir et à faire, à éviter
compte tenu des derniers événements…. Je prends contact avec Stéphane et Fanny
qui me proposent de déjeuner ensemble le lendemain pour me donner quelques
conseils. Nous nous retrouvons dans un restaurant de la baie des citrons. Très
gentiment, ils me proposent de m’accueillir après l’auberge de jeunesse. Ce que
j’accepte bien volontiers.
La visite de Nouméa, de ses musées et quelques activités typiques
me prennent une semaine environ. Les musées de la ville et de Nouvelle
Calédonie, sont très bien dotés et fort intéressants, ils permettent de bien
appréhender l’histoire de ce pays, d’en comprendre les relations entre les
différents occupants et les derniers événements.
Cette histoire est dure et chargée de violences : les peuples mélanésiens ou kanaks expropriés de leurs terres traditionnelles, réduits en esclavage, déplacés ; les bagnards, les déportés, les transportés, les relégués, etc… qui ont été amenés de force pour purger une peine souvent lourde mais qui ont pu se racheter en participant à la colonisation, contraints cependant d’y rester à l’issue de leur peine; les colons qui sont venus s’installer sur cette terre difficile attirés par des promesses d'eldorado. Mais cette terre ingrate, manquant d’eau, balayée par les cyclones qui détruisent les plantations en ont découragé plus d'un. Ceux qui s’y sont installés et ont peu à peu colonisé cette terre, l’ont fait au prix de beaucoup de souffrances. Beaucoup de colons ont abandonné et sont repartis en Europe, quelques uns sont restés malgré tout. Les bagnards, relégués, déportés n’avaient pas le choix, ils étaient contraints d’y rester. Ils ont acquis cette terre au prix de leur sang et de leur sueur. On peut donc comprendre leur attachement à ce territoire comme celui des kanaks qui en ont été spoliés. Tout au long de mon périple sur cette terre, je retrouverai cette histoire dure et récente, donc encore très vive.
Cette histoire est dure et chargée de violences : les peuples mélanésiens ou kanaks expropriés de leurs terres traditionnelles, réduits en esclavage, déplacés ; les bagnards, les déportés, les transportés, les relégués, etc… qui ont été amenés de force pour purger une peine souvent lourde mais qui ont pu se racheter en participant à la colonisation, contraints cependant d’y rester à l’issue de leur peine; les colons qui sont venus s’installer sur cette terre difficile attirés par des promesses d'eldorado. Mais cette terre ingrate, manquant d’eau, balayée par les cyclones qui détruisent les plantations en ont découragé plus d'un. Ceux qui s’y sont installés et ont peu à peu colonisé cette terre, l’ont fait au prix de beaucoup de souffrances. Beaucoup de colons ont abandonné et sont repartis en Europe, quelques uns sont restés malgré tout. Les bagnards, relégués, déportés n’avaient pas le choix, ils étaient contraints d’y rester. Ils ont acquis cette terre au prix de leur sang et de leur sueur. On peut donc comprendre leur attachement à ce territoire comme celui des kanaks qui en ont été spoliés. Tout au long de mon périple sur cette terre, je retrouverai cette histoire dure et récente, donc encore très vive.
L’aquarium de Nouméa est magnifique, présentant de multiples
poissons et coraux qui peuplent le lagon.
Parsemées dans la ville, dans les différents quartiers aux noms évocateurs : vallée des colons, vallée du génie, etc… ,quelques maisons coloniales persistent et rappellent cette histoire. Il est dommage que beaucoup ne soient pas mises en valeur, quant à celles qui le sont, elles sont fermées.
Le centre Jean-Marie Tchibaou est un peu décevant. Il y a des choses intéressantes, mais beaucoup de vides. L’édifice s’inspire de l’architecture traditionnelle kanak, ce qui en fait son intérêt principal avec les pétroglyphes et les collections mélanésiennes.
Parsemées dans la ville, dans les différents quartiers aux noms évocateurs : vallée des colons, vallée du génie, etc… ,quelques maisons coloniales persistent et rappellent cette histoire. Il est dommage que beaucoup ne soient pas mises en valeur, quant à celles qui le sont, elles sont fermées.
Le centre Jean-Marie Tchibaou est un peu décevant. Il y a des choses intéressantes, mais beaucoup de vides. L’édifice s’inspire de l’architecture traditionnelle kanak, ce qui en fait son intérêt principal avec les pétroglyphes et les collections mélanésiennes.
Le musée de la marine est lui aussi très fourni, l’histoire
maritime étant enrichie par l’épopée de l’expédition La Pérouse et sa
dernière redécouverte.
Le musée de la seconde guerre mondiale, le Ouen Toro, la mangrove,le Mwâ Kâ, la bibliothèque Bernheim, la place des cocotiers, etc, m'amènent à sillonner la ville dans tous les sens et en découvrir quelques trésors cachés.
Le musée de la seconde guerre mondiale, le Ouen Toro, la mangrove,le Mwâ Kâ, la bibliothèque Bernheim, la place des cocotiers, etc, m'amènent à sillonner la ville dans tous les sens et en découvrir quelques trésors cachés.
L’île Nou avec Nouville conserve de belles traces du bagne,
c’est là que tous les déportés débarquaient avant de rejoindre les différents
sites répartis sur le territoire et l’île des pins. Certains bâtiments ont été
remis en état et servent, l’hôpital du bagne est encore en service.
Une belle journée passée au phare Amédée, petite îlot à
l’entrée du lagon, à quarante kilomètres au large de Nouméa et une matinée de
découverte des fonds marins avec Aqua Nature et sa guide passionnée complètent
ces visites. Elles permettent de découvrir les fonds du lagon qui sont
magnifiques.
Nous pouvons admirer, raies, tortues, requins, seiches, bénitiers et une multitude de poissons multicolores.
Sur l’île Amédée, on côtoie les serpents tricots rayés qui sont terrestres et aquatiques. Tout en étant venimeux, ils ne sont pas dangereux si on reste à distance. Le phare de type Eiffel est techniquement une œuvre intéressante et bien entretenue.
Nous pouvons admirer, raies, tortues, requins, seiches, bénitiers et une multitude de poissons multicolores.
Sur l’île Amédée, on côtoie les serpents tricots rayés qui sont terrestres et aquatiques. Tout en étant venimeux, ils ne sont pas dangereux si on reste à distance. Le phare de type Eiffel est techniquement une œuvre intéressante et bien entretenue.
Le parc zoologique et forestier Michel Corbasson est un
havre de paix où il fait bon se promener à l’ombre des arbres pendant que le
soleil est au plus haut. C’est l’occasion d’y découvrir les animaux endémiques
de la Calédonie : le cagou, les geckos géants, les perruches, les notous….
Le tour des baies est l’occasion d’admirer de belles plages et les différentes marinas.
Le tour des baies est l’occasion d’admirer de belles plages et les différentes marinas.
Le 23 décembre je rejoins Bourail car c’est la période de
ponte des tortues. La nuit, des bénévoles de l’aquarium de Nouméa et d’une
association de protection des tortues surveille la venue des tortues qui
viennent pondre sur la plage de la roche percée. Ils repèrent les nids,
effacent les traces pour les protéger des prédateurs (hommes ou animaux) et si
le nid est mal placé, ils déplacent les œufs vers une nursery selon un
protocole très précis. A cette occasion, ils accueillent des groupes pour les
instruire sur les tortues et leur permettre d’assister à la ponte. Ce soir,
nous avons de la chance, une tortue de 1,06m faisant plus de 100kg déposera
plus de 160 œufs dans le nid. Comme justement le nid est mal placé, nous
assistons à son transfert.
Les 24 et 25, Stéphane et Fanny m’ont gentiment invité à
passer les fêtes de Noël avec eux plutôt que tout seul. Je reviens donc sur
Nouméa et passe d’agréables fêtes avec leur famille. Mais un Noël au soleil
avec un repas au bord de la piscine, cela fait drôle et j’ai du mal à réaliser.
Album photos: https://goo.gl/photos/7N1PLNtvBhsGQ6uw8
Album photos: https://goo.gl/photos/7N1PLNtvBhsGQ6uw8
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