Entre le 30 septembre et le 4 octobre, j’ai découvert divers sites Mayas. Autant Palenque, Uxmal et Chichen Itza méritent vraiment le détour car ils sont tout à la fois magnifiques et différents, autant Tulum et Coba ne sont à voir que si l’on est dans la région, mais ils ne méritent pas un déplacement spécial.
A Palenque, je suis arrivé de bonne heure sur le site, vers 9h, et j’ai pris un guide. C’est un jeune passionné par l’histoire des Mayas et il m’a expliqué avec forces détails les modes de vie et les particularités de ce peuple. Si les Espagnols en arrivant les ont pris pour des sauvages, c’était en fait un peuple très évolué. Ils maîtrisaient très bien les mathématiques, l’astronomie et avaient une connaissance des plantes qui leur permettait de soigner de nombreuses maladies.
Chaque site a ses propres particularités qui les rendent très différents les uns des autres. Si sur chaque site on retrouve des temples et des pyramides, les principes de construction et de décoration diffèrent. Toutefois, on retrouve sur chaque site une particularité commune : les mayas maîtrisaient l’acoustique d’une façon surprenante. Quand on se met en un point central bien défini devant les grandes pyramides, que l’on frappe dans les mains, on a un phénomène d’écho très particulier : le son en écho ressemble à un cri d’oiseau. Le guide de Palenque m’a dit que c’était le cri du quetzal, l’oiseau mythique des mayas. Quand on se déplace et que l’on recommence, l’écho est remarquable mais le retour est normal. La Nasa a effectué des mesures qui ont permis de comprendre comment le son se produisait. Sur le terrain du jeu de balle de Chichen Itza qui fait 135 m de long, il y a une tribune à chaque extrémité coiffée d’une voute chacune et formant pavillon. L’une était destinée à la famille royale, l’autre aux grands prêtres. Ils pouvaient communiquer directement d’une tribune à l’autre sans élever la voix et sans que les spectateurs installés tout le long du terrain ne puissent entendre.
PALENQUE
Palenque est un site à flanc de collines, partiellement exploré qui fait plusieurs kilomètres de long. Il s’étend d’ouest en est, la partie la plus ancienne étant à l’ouest. Le principe était de construire de plus en plus beau, de plus en plus haut pour se rapprocher du soleil. L’orientation et l’implantation des monuments peuvent sembler aléatoires, or en fait elles sont basées sur des alignements astronomiques à des dates particulières de l’année, les solstices, les équinoxes. Les trois pyramides de Palenque sont paraît-il alignées sur la ceinture d’Orion. La tour du palais qui a trois niveaux présente une inclinaison qui a fait penser aux archéologues du début du XX° siècle qu’il y avait un affaissement du terrain. Ils ont donc reconstruit le troisième étage verticalement. Or lors de récentes découvertes, ils ont compris que cette inclinaison était voulue et servait à compenser la variation de déclinaison due à la position de la tour par rapport au soleil et à l’équateur. Quand le soleil est à son zénith, la tour est dans l’axe des rayons du soleil. Ces connaissances astronomiques étaient détenues par une faible population, les grands prêtres, qui se transmettaient ce savoir de pères en fils. Cela leur permettait d’une part de gérer le calendrier et de prédire les évènements astrologiques comme les éclipses et d’autre part d’assurer leur domination sur le petit peuple. Le calendrier maya se composait de 365 jours répartis sur 18 mois. Le cycle historique étant de 52 années.
Quand on arrive sur le site, on découvre un alignement de quatre pyramides mitoyennes, la première est la pyramide du crâne, la seconde est insignifiante, la troisième est la pyramide de la reine rouge et la quatrième est la grande pyramide. On y a retrouvé le tombeau du roi PAKAL. La pyramide de la reine rouge s’appelle ainsi car on y a retrouvé des ossements d’une femme teints en rouge. Cette couleur est due à de l’oxyde de mercure. Tout le tombeau est d’ailleurs couvert de cette teinture. On suppose que c’est une reine, peut-être l’épouse du roi PAKAL parce qu’on a retrouvé plus de 1500 pièces de jade taillées dans le tombeau, plus que dans le tombeau du roi. Cette pyramide a été construite en deux temps à 50 ans d’intervalle environ, et la physionomie du tombeau laisse à penser que la pyramide a été d’abord construite comme un palais, la façade de la partie du tombeau présente les mêmes caractéristiques que les maisons, puis qu’il a été fermé pour en faire un tombeau. Dans la grande pyramide, on y a découvert il y a quelques années le tombeau du roi PAKAL qui a régné plus de 80 ans. Pour accéder à son tombeau, il faut monter en haut de la pyramide et redescendre au cœur. Le tombeau et plus bas que le niveau du sol extérieur. Cela symbolise le sens de la vie selon le grand livre du Popol Vuh, la bible des mayas qui raconte la création de l’homme. Ce temple s’appelle le temple des inscriptions parce que parait-il, des peintures racontent l’histoire des mayas. Afin de protéger les inscriptions et peinture, cette pyramide ne se visite pas.
Devant ce temple se trouve la place centrale du site avec le palais côté Est. Il a été construit en 400 ans, la partie la plus récente étant la plus éloignée de la pyramide. Dans le palais, comme dans tous les monuments de Palenque, il y a de nombreux bas-reliefs en stuc. Beaucoup sont bien endommagés, mais les scènes sont encore bien visibles. Certains ont encore de la peinture de l’époque, c'est-à-dire d’il y a plus de 500 ans. C’est la particularité de Palenque. A Uxmal et Chichen Itza les sculptures sont en pierre, à Palenque ce sont surtout de bas-reliefs en stuc. Le palais est construit autour de plusieurs cours. La cour des guerriers avec de nombreux bas-reliefs représentant des guerriers. La cour des captifs où des bas-reliefs montrent des vaincus en position de soumission. Un aqueduc approvisionnant un système sanitaire traverse une troisième cour. Il passe sous des bains de vapeur, car pour aller effectuer les offrandes il fallait être purifié, il passe ensuite dans des wc et se termine dans une fosse sceptique. Au centre du palais se dresse la tour penchée qui devait avoir une fonction d’observatoire.
Un bas-relief montre un vainqueur du jeu de balle qui est béni par un grand prêtre car il va être sacrifié pour aller vaincre les forces maléfiques du monde souterrain afin de permettre la pousse du maïs. On voit d’ailleurs la tête du joueur sortir d’un épi de maïs. Le maïs est l’aliment de base des mayas et il a une valeur symbolique. La mort n’est pas une fin pour les mayas, elle fait partie de la vie. Le monde pour eux a 13 niveaux. 9 niveaux souterrains dont l’enfer, 3 niveaux supérieurs et la terre est entre les deux. Les croyances mayas pour le monde souterrain ont d’ailleurs des similitudes avec les croyances grecques. La vie est représentée par l’arbre de la vie, la Ceiba (l’avocatier) qui dans son ensemble représente la vie vue par les mayas. Ses racines s’enfoncent dans le monde souterrain (les 9 niveaux), la partie supérieure à 3 niveaux avec ses branches en forme de croix : à l’est (droite) la naissance, à l’ouest (gauche) la mort. Ce qui le fait souvent appeler « la croix maya » et qui amène les descendants actuels à faire un parallèle entre la croix du Christ et les croyances mayas. D’autres bas-reliefs montrent le roi Pakal en exercice: avec une offrande dans les bras dont le maïs, sur son trône, recevant des visiteurs, avec sa mère, etc….
Le fils du roi Pakal a fait construire un ensemble de temples, le temple du soleil, le temple de la lune et le temple de la croix. Chacun est couronné d’une crête très aérienne. Lors d’une position particulière de la pleine lune, ses rayons passant à travers la crête du temple du soleil éclairent un bas-relief au cœur du temple de la lune. En contrebas du palais, un jeu de balle. Le jeu de balle ou jeu de pelote ressemble un peu au jeu de pelote basque. Une balle dure, en bois recouverte de peau est envoyée à l’aide de diverses parties du corps sauf les mains, avec ou sans bâton ou autre moyen. Elle doit passer à travers un anneau de pierre situé en hauteur au-dessus d’une banquette inclinée. Le terrain est assez étroit et long, les anneaux se situent dans la largeur dans la partie médiane du terrain. Ce jeu a une forte connotation religieuse, elle est liée aux croyances puisque d’après les sculptures, il semble que le vainqueur soit souvent sacrifié. Entre les différents sites, les bas-reliefs montrent des divergences, ce qui laisse à penser qu’il n’y avait pas de règle unique.
La visite se termine par une visite du musée où diverses pièces ou bas-relief découverts sur le site ont été mis à l’abri. Une représentation à l’échelle 1 du tombeau de Pakal a été réalisée, les visites du tombeau étant interdites pour éviter la destruction des peintures. D’autre part, la pierre qui fermait le tombeau et représentant l’arbre de la vie n’ayant pu être sortie du tombeau, ils en ont fait une reproduction.
La distance entre Palenque et Mérida demandant huit heures de car, j’ai choisi de voyager de nuit. Au Mexique, s’il n’y a pas de train, il y a tout un réseau de transports en commun qui est bien organisé. Les bus de luxe ou de première classe ont des sièges confortables qui peuvent bien s’incliner et qui permettent donc de dormir. Au cours de la route, j’ai vu plusieurs barrages de militaires, mais nous n’avons pas été arrêtés. Arrivé à 6h30 du Matin, je me suis présenté à l’hôtel et j’ai pu bénéficier de ma chambre tout de suite. Cela m’a permis de prendre une bonne douche, de laver mes chemises et de dormir un peu. Si à Saltillo, Mexico et San Cristobal il faisait chaud, depuis que nous sommes descendus, c’est l’enfer. Ces trois villes sont à 2100 et 2600 m d’altitude, ce qui fait que les soirées et les nuits sont fraîches. Depuis Palenque, nous sommes presqu’au niveau de la mer et la chaleur est infernale. Il faut se protéger du soleil et beaucoup boire. Je transpire comme une gargoulette.
UXMAL (prononcer Uchmal)
Ayant pris une visite organisée, un guide vient me prendre à l’hôtel à 13h. Avec deux autres touristes, nous nous rendons à Uxmal qui est à 80km.
Totalement différent de Palenque, la ville est construite dans une plaine qui n’a aucun cours d’eau. Les anciens utilisaient donc des citernes où ils stockaient l’eau de pluie. Tributaire de la pluie, la ville est donc un sanctuaire au dieu Chaac, le dieu de la pluie. Tous les monuments présentent des sculptures de ce dieu. Les décors ressemblent beaucoup à des frises à base de pierres décalées, de damiers. Chaque ensemble est hautement symbolique. Les ondulations des motifs représentant la course du soleil, le serpent est souvent présent.
La première pyramide appelée pyramide du devin n’a pas une base carrée comme la plupart des édifices mayas, elle est elliptique. Elle n’a pas de plateformes intermédiaires, elle est lisse, ce qui lui donne une impression de finesse et de légèreté. Derrière la pyramide, nous trouvons le temple aux oiseaux ensemble avec de nombreux oiseaux en relief sur la frise du bâtiment. Nous entrons ensuite dans une cour entourée de quatre bâtiments. La fonction de cet ensemble n’est pas très claire, est-ce une école, une académie militaire, un palais ? Le bâtiment le plus ancien est celui du nord, puis celui du sud, puis de l’est et enfin celui de l’ouest. Chaque façade présente ses propres motifs, ses propres décorations. L’ensemble est magnifique.
Derrière, un petit jeu de balle sans caractéristique particulière, et un petit temple avec une belle rangée de colonnes.
Sur un tertre, le palais du gouverneur faisant près de 100 m de long, avec toujours les mêmes décorations. Vient ensuite la grande pyramide avec une vue superbe sur la forêt vierge avoisinante depuis sont sommet. Perpendiculaire au palais, la maison des tortues ornée de nombreuses tortues le long de la corniche du toit. Les tortues comme les hommes implorent le dieu Chaac pour réclamer la pluie. A l’ouest de la pyramide, se dresse un édifice appelé le pigeonnier car sa crête à claires-voies rappelle les pigeonniers maures construits en Espagne ou en Afrique du Nord.
Les constructions d’Uxmal ont ceci de particulier : les murs sont remplis de rocailles recouvertes d’une couche de ciment et d’un fin placage de dalles de calcaire.
Le soir, après un repas pris dans un hôtel voisin, nous retournons sur le site assister au son et lumières. Le jeu de lumière est magnifique et met en valeur les monuments et leurs décors.
CHICHEN ITZA(prononcer Tchitchen Itssa)
Probablement le beau site des trois, le plus grandiose. A l’arrivée, on tombe d’abord sur El Castillo, ou pyramide de Kukulcan. Superbe et grandiose. Une sculpture du serpent à plumes longe les escaliers. Cette pyramide correspond en fait au calendrier maya. Chacun des neufs niveaux est divisé en deux par un escalier formant 18 terrasses correspondant aux 18 mois de 20 jours de l’année. Les quatre escaliers possèdent 91 marches chacun. Si l’on ajoute la plate-forme au sommet, on obtient 365 marches soit le nombre de jours de l’année. Sur chaque face, 52 panneaux plats représentent les 52 années du cycle calendaire. Enfin, lors des équinoxes de printemps et d’automne, l’ombre et la lumière forment une série de triangles sur le côté de l’escalier nord qui évoquent la progression d’un serpent dont la tête orne la pied de l’escalier.
Le grand jeu de balle est le plus vaste et le plus beau de tout le Mexique. Flanqué de temples à chaque extrémité, il est bordé de hauts murs dotés d’anneaux de pierre cimentés. Sur la partie basse des banquettes, des bas-reliefs permettent de comprendre un peu le principe du jeu, mais c’est là que l’on constate qu’il ait pu y avoir plusieurs types de jeu. Certains bas-reliefs représentent des scènes de décapitation de joueurs. Le long du jeu de balle, le temple des jaguars et des boucliers, délicatement orné de fresques.
Bordant la place centrale, d’autres édifices sont remarquables. La plate-forme des crânes présentant une large frise de crânes empilés. Elle laisse à penser que c’est sur ce mur qu’étaient exhibés les têtes des victimes. La plate-forme des jaguars et des aigles représentant des aigles tenant des cœurs dans leurs serres. Etait-ce un temple consacré aux ordres militaires chargés de capturer des victimes destinés aux immolations ? De là part vers le nord une chaussée pavée (Sacbé) en direction d’un cenote sacré, puits naturel de 60m de diamètre et de 35m de profondeur. L’est de laplace centrale est bordée par le groupe des milles colonnes qui comprend le temple des guerriers, le temple de Chaac, le marché et le bain de vapeurs. Il doit son nom des milles colonnes aux multiples piliers qui ornent les façades.
Plus loin, d’autres édifices comme l’osario, ou ossuaire, petite pyramide qui devait être la tombe d’un grand-prêtre et dont les escaliers sont ornés de têtes de serpent. L’observatoire appelé caracol (escargot) par les espagnols du fait de son escalier intérieur en colimaçon. Edifice remarquable dont les quatre portes sont orientées aux quatre points cardinaux. Les fenêtres de la coupole correspondent à l’apparition de certaines étoiles à des dates précises. Les prêtres déterminaient ainsi la date appropriée aux rituels, aux célébrations et aux semailles du maïs. Cet édifice aurait la même orientation qu’un grand observatoire actuel. Vient ensuite l’édifice des Nonnes (las Monjas) qui était un palais .
Ces édifices sont magnifiques et incite à approfondir la connaissance de ces peuples. Il y a les Mayas, les Aztèques, les Toltèques, etc …. Ils présentent des similitudes, mais ce ne sont pas les mêmes peuples, chacun a ses particularités, ses coutumes, ses croyances.
MERIDA
Logeant deux nuits à Mérida, le lendemain de la visite d’Uxmal, j’ai fait un tour de la ville. De style colonial, je ferai la même remarque qu’à San Cristobal : il y a de belles maisons de style colonial mais elles mériteraient un sérieux rafraîchissement. Le long du paseo Montejo, les « Champs Elysées » de Mérida, de belles demeurent ont été construites par les familles riches de la fin du XIX° siècle. Quelques maisons sont en rénovation, mais beaucoup sont inoccupées et en mauvais état. Parmi elles, le palais du général Canton Rosado a été transformé en musée régional d’anthropologie. Musée racontant l’histoire de la péninsule du Yucatan depuis la préhistoire. Très beau musée présentant de nombreuses collections fort intéressantes comme les coutumes esthétiques des mayas qui aplatissaient le crâne des bébés pour leur donner le profil idéal maya.
Au début du XX° siècle, au moment où le commerce du Henequén (plante grasse dont la fibre servait à faire des cordages, des tissus) était florissant, le théâtre Péon Contreras a été construit. Somptueux, grandiose, il a un escalier majestueux en marbre de Carrare. En face, l’université du Yucatan présente une belle façade.
Le soir, après la visite de la ville, je me suis arrêté boire une limonade (véritable jus de citron, bon et très rafraichissant). A la table d’à côté, il y a trois jeunes femmes suisses. Nous avons sympathisé et le soir nous sommes allés dîner ensemble. Le lendemain, je les ai retrouvées sur le site de Chichen Itza. Après la visite de Chichen Itza, un taxi collectif, minibus de 12 personnes m’a pris en charge et conduit jusqu’à Playa del Carmen où j’avais mon hôtel de réservé.
TULUM, COBA
Le lendemain, j’ai loué une voiture pour être plus libre de mes mouvements. Les déplacements en bus n’étant pas très commodes. De plus, le lendemain, je devais quitter la chambre car le surlendemain matin je prenais l’avion à Cancun de bonne heure. Il fallait que je promène mes bagages avec moi.
Je me rends donc à Tulum. Là, après avoir visité les trois sites précédents je suis un peu déçu. Le site est très petit, il a de particulier qu’il est en bord de mer et qu’il est ceint de remparts. Quelques bas-reliefs sont intéressants, mais en une heure, on a fait le tour. La vue est toutefois superbe sur la mer, l’eau est transparente et magnifique.
Je prends ensuite la voiture et me dirige sur Coba, une cité maya à quarante kilomètres à l’intérieur des terres. Là aussi, je suis un peu déçu. Le seul intérêt de cette cité, c’est qu’elle a un côté un peu sauvage, un petit côté Indiana Jones. Elle est perdue dans la forêt vierge. La promenade sous les arbres est donc sympathique, mais les bas-reliefs sont tellement rongés que l’on ne voit plus rien. Quand on monte sur la plus grande pyramide, on a une vue sur la forêt vierge alentour. On se sent perdu dans cet océan vert.
Le soir, en rentrant à l’hôtel qui est superbe, j’apprécie la piscine car il faisait si chaud dans la journée qu’un bon bain est reposant. Le lendemain, je quitte l’hôtel, emportant toutes mes affaires et me dirige sur Cancun.
FIN DU VOYAGE AU MEXIQUE
Ricardo m’ayant trouvé pour l’avant veille un logement chez des amis dans l’île de Consumel, je tenais à remercier son amie bien que je n’en ai pas profité. En effet, le délai d’annulation de la chambre d’hôtel étant passé, elle ne me serait pas remboursée. De plus, étant arrivé à Playa del Carmen vers 21h30, je serais arrivé très tard à Consumel. J’appelle donc son amie et lui propose soit de dîner, soit de boire un verre. Comme elle a une soirée avec des amis, c’est elle qui m’invite à me joindre à eux. J’accepte volontiers, l’invitation étant très chaleureuse.
Pendant la journée, je vais visiter l’Isla de las Mujeres, une île réputée splendide. Je suis un peu déçu, là aussi. Les plages sont magnifiques, le sable est fin, l’eau belle et chaude, mais ayant laissé mon maillot de bain dans la voiture sur le continent, je n’ai pas pu en profiter. J’ai donc fait un tour dans l’île. J’ai visité la ferme des tortues qui a pour mission de protéger les tortues marines en récupérant les œufs, surveillant l’éclosion, récupérant les petites tortues, les élevant quelques temps avant de les relâcher en mer. Le reste de l’île n’a pas de cachet particulier.
De retour à Cancun, je me rends au centre ville où à 21h30 je retrouve Natyelli, l’amie de Ricardo. C’est une jeune femme très chaleureuse, accueillante et généreuse. Elle m’emmène donc avec elle et une de ses amies chez ses amis qui m’accueillent très chaleureusement. L’accueil est vraiment une particularité des mexicains. Ils sont très chaleureux. Ils ont d’ailleurs une expression d’accueil qui signifie : « cette maison est votre maison ». La soirée est sympathique. Vers 23h, au moment de nous quitter, comme elle apprend que je me dirige vers l’aéroport pour dormir quelques heures dans la voiture, elle me propose de venir plutôt dormir chez elle sur son canapé. Je n’avais pas pris de chambre d’hôtel car devant me présenter à l’embarquement à 4h, devant restituer la voiture avant, je n’avais pas vu l’intérêt de prendre une chambre pour trois ou quatre heures. Finalement j’ai si bien dormi que je me suis réveillé à 4h. Je suis parti en catastrophe, mais comme j’avais fait une reconnaissance la veille, en vingt minutes j’étais à destination.
Décollant à 7h20 de Cancun, je fais escale à Dallas d’où je repars vers 14h avec 1h30 de retard. J’arrive à San Francisco en fin d’après-midi. Richard m’ayant donné toutes les indications nécessaires, je prends le Bart, le train régional qui m’amène à Plaesanton où habitent Richard et Lenore. Là l’aventure américaine allait commencer.
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