Voilà, notre périple en Nouvelle Zélande est terminé, Marie
est rentrée chez elle, moi, me voilà à Nouméa, il serait temps de raconter un
peu nos péripéties.
Après un voyage de 32 heures dont 23h30 de vol et 8h30 d’escale
à Canton, nous sommes bien arrivés à Auckland. Ayant réussi à dormir dans les
deux avions et durant l’escale à Canton, je ne suis pas trop fatigué en
arrivant et n’accuse pas le décalage horaire. C’est amusant de penser qu’avec
ce voyage nous prenons un jour d’avance. Partis le mardi nous arrivons le jeudi
matin alors que les français sont encore au mercredi. Marie n’ayant pas réussi
à dormir aussi bien que moi accuse quand même un peu de fatigue.
Cela commence par un questionnaire à remplir pour la demande
de visa!!!!! A-t-on des chaussures de marche, une tente… ? Il vaut mieux
dire oui car comme ils passent les sacs au scanner, si on n’a pas dit la
vérité, c’est une amende de 400§. C’est ce qu’a dû payer une jeune fille pour
une paire de chaussures de marche un petit peu sales et qu’elle a oublié de
déclarer. On a donc déclaré la tente. Ils nous la font sortir, l’emmènent dans une
pièce voisine où ils la déploient, la « nettoie » ( ?). On la récupère en vrac et nous devons
la replier au milieu du hall de l’aéroport. Marie se fait confisquer son réchaud
camping-gaz à cause des risques d’explosion dans un avion, mais on échappe à
l’amende.
Arrivés à 6h du matin, il faut se remettre à l’anglais pour pouvoir se
mettre en contact avec l’agence de location de voiture. Pas évident du tout
quand cela fait plusieurs années que l’on n’a pas pratiqué. Heureusement, les
Néo-Zélandais sont plutôt des gens accueillants et très serviables. Ils acceptent
gentiment de téléphoner pour nous. La location débutant à midi, nous devons
patienter à la cafétéria.
Nous réceptionnons la voiture et nous voilà partis, …. à
gauche. Au début c’est un peu difficile car tout est à l’envers : sens de
marche, levier de vitesses, clignotant, etc… mais au bout d’un moment, on s’y
habitue, jusqu’au lendemain matin où les vieux réflexes ressortent et on roule
sur la voie de droite…
Nous nous installons à l’auberge de jeunesse où nous avons
réservé. C’est propre, bien équipé et bien situé. Une petite promenade dans
Auckland ne nous emballe pas. Il n’y a presque rien à voir, l’urbanisme est
complètement anarchique, de très beaux immeubles des années 1930 sont noyés au
milieu d’immeubles modernes moches et complètement disparates. Il n’y a aucune
unité, aucun style. Nous ne nous éterniserons pas dans cette ville.
Marie avait repéré une
rando dans la région volcanique de Tongariro, elle semblait intéressante et
pour faire le grand circuit de trois jours, il fallait réserver les gîtes. Pour
ma part, j’aurais préférer aller voir sur place de quoi il s’agit. Marie ayant
tellement insisté, nous réservons dans les créneaux où il y a encore de la disponibilité
et le lendemain nous prenons la route.
La campagne est belle, les mimosas sont en fleurs et
embaument, les prairies s’étendent à perte de vue avec de gros troupeaux de
vaches. Avec les grandes étendues, les maisons en bois, les constructions, les
styles, le paysage fait beaucoup penser à l’Amérique ou au Canada. Le relief
est très accidenté et rappelle bien sûr les paysages de la Comtée dans le
Seigneur des Anneaux.
A ce sujet, passant à proximité du lieu de tournage, nous voulons aller le visiter, mais le prix nous en dissuade : 79§ par personne pour 2 heures de visite ! Nous apprendrons à nos dépends qu’ici tout est bon pour faire casquer le touriste. Cela nous déçoit beaucoup.
A ce sujet, passant à proximité du lieu de tournage, nous voulons aller le visiter, mais le prix nous en dissuade : 79§ par personne pour 2 heures de visite ! Nous apprendrons à nos dépends qu’ici tout est bon pour faire casquer le touriste. Cela nous déçoit beaucoup.
Arrivée à Whakapapa, point de départ de la randonnée, le
temps est froid : 2°C, la neige couvre la montagne, le brouillard cache la
vue, et la météo n’est pas tellement mieux pour les trois jours à venir.
Nous décidons alors de modifier notre programme et après une nuit de repos nous remontons vers Rotorua visiter une région où les sources chaudes sont abondantes, les lacs fument et les geysers jaillissent, enfin, quelques uns…. La région est belle et nous visitons un village Maori construit au milieu des sources chaudes et des fumerolles. Nous assistons à une demi-heure de spectacle traditionnel puis nous nous promenons dans le parc, observant les phénomènes géologiques. Nous apercevons le geyser, mais de loin, … il est dans le parc voisin…. Dans la soirée, une petite promenade au bord du lac nous fait découvrir un paysage sympathique.
Nous décidons alors de modifier notre programme et après une nuit de repos nous remontons vers Rotorua visiter une région où les sources chaudes sont abondantes, les lacs fument et les geysers jaillissent, enfin, quelques uns…. La région est belle et nous visitons un village Maori construit au milieu des sources chaudes et des fumerolles. Nous assistons à une demi-heure de spectacle traditionnel puis nous nous promenons dans le parc, observant les phénomènes géologiques. Nous apercevons le geyser, mais de loin, … il est dans le parc voisin…. Dans la soirée, une petite promenade au bord du lac nous fait découvrir un paysage sympathique.
Après une bonne nuit de repos dans un lodge, je vais de bonne heure à la messe dans une jolie petite église au bord du lac. Comme un marché est installé sur les pelouses, nous y faisons un tour puis nous faisons le tour du Governement Garden, un beau jardin au bord du lac et entourant le musée installé dans d’anciens thermes de style britannique. En raison du tremblement de terre, le musée est fermé. Dans le lac et sur les berges, des émanations de souffre et des coulées troubles rappellent que la couche terrestre est très mince ou très fragile dans cette région.
Nous reprenons la route pour le lac de Taupo. En chemin, nous faisons un arrêt et une promenade de deux heures dans la vallée de Waimangu, site d’un volcan dont la dernière éruption remonte à 1917. Il y a encore une activité géothermale, l’eau du lac avoisine les 55°C. Site aménagé et bien sûr payant. En arrivant à Taupo, nous allons voir le « cratère de la lune », un cratère au même niveau que la ville de Taupo, faisant environ 500 m de diamètre et dans lequel une activité volcanique est encore visible : chaleur du sol, cratères avec émanations de fumées, odeur de souffre, cratères avec boues bouillonnantes, sifflement des échappements de vapeur. Le site est bien aménagé avec des passerelles en bois sur tout le parcours. Mais là encore, il faut payer.
Pour nous qui sommes allés sur le volcan de la Réunion, sur
ses coulées de lave qui datent de deux ans, qui avons gravi les flancs de
Vulcano crachant ses vapeurs de souffre et sommes baignés dans les bains de
boues chaudes au pied du volcan, baignés dans la mer avec les remontées de
bulles de souffre brûlantes, assisté à des projections de lave au pied du
Stromboli, tous ces sites étant gratuits, nous trouvons que ceux de Nouvelle
-Zélande sont peut-être intéressants mais que c’est cher pour ce que c’est.
Nous prenons une bonne nuit de repos dans un Backpackers
(auberge de jeunesse), pratiquement neuf et bien aménagé. Dans la plupart des
cas, ici, les backpackers sont d’un très bon niveau et valent un hôtel 2 ou 3*
chez nous. Le lendemain, nous faisons un
tour au bord du lac qui est dans un ancien cratère volcanique de 40 km de
diamètre, les berges sont splendides et le cadre magnifique. Les chutes de Huka
falls étant signalées à voir, nous y passons. Elles sont peu importantes en
hauteur, mais impressionnantes par le débit. Des trombes d’eau s’engouffrent
avec fracas dans un chenal étroit et chutent dans un bassin bouillonnant. Il ne
ferait pas bon tomber dedans.
A Turangi, nous nous renseignons au sujet du Tongariro
Alpine Crossing, une randonnée d’une journée qui passe par les plus beaux sites
de la randonnée que nous avons dû laisser tomber. Mais nous devons trouver le
moyen de rejoindre le point de départ depuis le point d’arrivée qui est de
l’autre côté de la montagne. Il y a bien des navettes de minibus, mais pour 35§
par personne ! Un français, Hervé, à l’affût depuis le matin nous accoste
et nous propose un deal : on laisse une voiture à l’arrivée et on rejoint
le départ avec l’autre. Affaire conclue. On décide alors de loger au même
backpackers que lui, mais après deux heures d’attente, nous apprenons qu’il n’y
a plus de place pour une nuit ( ?). Nous rejoignons alors le Family
Holidays Park qui est tout près du lieu de randonnée et que nous avions envisagé
au départ.
Après une nuit assez fraîche, nous rejoignons Hervé et Louis
au point d’arrivée. Je laisse ma voiture et avec la leur, nous rejoignons le
départ. La première partie de la randonnée se passe sur le flanc ouest des
volcans, à travers les anciennes coulées de lave. Le paysage est bien sûr très
minéral et chaotique, mais la piste est une vraie autoroute, bien tracée,
passerelles pour traverser les zones humides, caillebotis plastiques remplis de
gravillons pour prévenir l’érosion, bordures en bois, marches d’escalier en
bois, etc… une vraie promenade dominicale. Après 800m de dénivelée, nous
arrivons dans un cirque lunaire tout plat que l’on traverse avant de grimper un
nouveau cratère abrupte et arriver sur un sommet duquel nous avons une vue
magnifique sur l’ensemble du site : lacs bleus, cratère rouge, roches et
sables ocres, coulées noires, etc…
C’est vrai que la randonnée vaut le coup d’œil. Après un petit casse-croûte au bord d’un des lacs dont les berges fument, nous prenons le chemin de la redescente. 1100m de dénivelée. Le début est intéressant car nous traversons des paysages lunaires et très caractéristiques et longeons un quatrième lac bleu, mais les 800 qui restent sont assez monotones et interminables. Finalement, heureusement que l’on n’a pas fait la rando de trois jours car c’est du même type. Nous avons pu bénéficier d’un temps magnifique qui nous a permis d’apprécier la majesté des paysages. Seul bémol, le site est si réputé que l’on se serait cru au mont St Michel un 15 août. Après avoir quitté Hervé et Louis, nous rejoignons notre gîte pour une bonne douche et une bonne nuit bien méritée.
C’est vrai que la randonnée vaut le coup d’œil. Après un petit casse-croûte au bord d’un des lacs dont les berges fument, nous prenons le chemin de la redescente. 1100m de dénivelée. Le début est intéressant car nous traversons des paysages lunaires et très caractéristiques et longeons un quatrième lac bleu, mais les 800 qui restent sont assez monotones et interminables. Finalement, heureusement que l’on n’a pas fait la rando de trois jours car c’est du même type. Nous avons pu bénéficier d’un temps magnifique qui nous a permis d’apprécier la majesté des paysages. Seul bémol, le site est si réputé que l’on se serait cru au mont St Michel un 15 août. Après avoir quitté Hervé et Louis, nous rejoignons notre gîte pour une bonne douche et une bonne nuit bien méritée.
De bonne heure, nous reprenons la route pour rejoindre
Napier qui a la réputation d’une jolie ville Art déco. Il est vrai que les
maisons reconstruites après le tremblement de terre de 1911 ont ce style art
déco bien entretenu, mais ce qui est dommage c’est que les enseignes modernes
les défigurent. Notre route nous conduit à Hastings, une petite ville proche et
du même type, c’est là que nous passons la nuit.
En repartant le lendemain 24, nous découvrons une exposition
en plein air de statues maories. La plaine que nous traversons jusqu’à Martingborough
est essentiellement une région d’arbres fruitiers et de vignobles. Nous y
trouvons des orangers et des cerisiers. Des cerises en novembre !
Après avoir réservé notre hébergement, nous filons vers le cap Palliser qui est la pointe extrême de l’île du nord. Zone très sauvage battue par les vents. Il y a paraît-il une colonie de phoques mais rien ne nous indique où ils sont. Il y a par contre un curieux regroupement de vieux bulldozers rouillés qui servent à sortir les bateaux de la mer.
Après avoir réservé notre hébergement, nous filons vers le cap Palliser qui est la pointe extrême de l’île du nord. Zone très sauvage battue par les vents. Il y a paraît-il une colonie de phoques mais rien ne nous indique où ils sont. Il y a par contre un curieux regroupement de vieux bulldozers rouillés qui servent à sortir les bateaux de la mer.
Avant de rejoindre Wellington, nous faisons un crochet sur la côte ouest, la Kapiti coast où nous prenons plaisir à écouter la mélodie très variée du chant d’un tui, oiseau emblématique de Nouvelle Zélande. A plusieurs reprises au cours de ce périple, nous aurons le plaisir de l’écouter et d’admirer la diversité de ses chants. C’est sous un vent très fort et un peu de pluie que nous découvrirons Wellington.
De beaux bâtiments anciens, très british, sont noyés au milieu des immeubles modernes, le musée Te papa est très intéressant et présente une belle exposition sur les maoris, du jardin botanique que l’on rejoint en funiculaire, la vue est magnifique.
Le lendemain matin, nous nous présentons à 7h30 à
l’embarquement du ferry. Le temps est froid et couvert, la mer un peu houleuse,
mais nous laissons le mauvais temps sur l’île du nord pour trouver le soleil en
entrant dans le fjord de Picton. Les paysages sont magnifiques et font penser
aux pays du nord. La route côtière suit toutes les circonvallations de la côte
et je ne cesse de tourner le volant de droite et de gauche. Pas une ligne
droite, mais les vues sont splendides et plusieurs arrêts s’imposent pour
prendre des photos. Il faudra faire du tri ! Nous dépassons Nelson pour
atterrir à l’Holiday Parc de Takaka. He oui, les noms ici sont assez amusants,
pleins de « kaka », de « pipi » et même de
« kuku ». Ils sont souvent difficiles à prononcer et à retenir, les
syllabes se répètent souvent et sont très compliquées. Notre
« cabin » est au bord de la mer, mais abritée du vent.
Ce matin, le ciel est très bas, il pleut et la ballade dans
le massif Abel Tasman bien compromise. Nous rejoignons tout de même la pointe
nord de l’île du sud, espérant une éclaircie nous permettant de découvrir le
paysage. Avec beaucoup de chance, l’éclaircie est là, elle n’est pas complète
mais dégage un peu le paysage. En repartant, la chance nous suit car le mauvais
temps reste accroché sur les montagnes à notre droite et derrière nous alors
que nous abordons l’Abel Tasman. Cela nous permet de sillonner les rares routes
et chemins empierrés autorisés pour le découvrir un peu.
Nous échouons sur une superbe plage de sable clair.
Toujours sous un soleil printanier nous gagnons ensuite St Arnaud au bord du lac Rotoiti, lac de montagne entouré de sommets enneigés. Il ne fait pas chaud en descendant de voiture et c’est avec polaire et coupe-vent que nous faisons une ballade le long du lac. A notre retour, un car de jeunes est présent et quelques uns d’entre eux, très courageusement, plongent dans le lac, …. mais en ressortent aussitôt. Un pique-nique entouré de canards et de cygnes clot notre séjour sur les lieux.
Nous faisons ensuite un arrêt au deuxième lac mais n’y restons pas, nous sommes assaillis par une multitude de petits insectes qui piquent. Nous rejoignons la côte.
Nous échouons sur une superbe plage de sable clair.
Toujours sous un soleil printanier nous gagnons ensuite St Arnaud au bord du lac Rotoiti, lac de montagne entouré de sommets enneigés. Il ne fait pas chaud en descendant de voiture et c’est avec polaire et coupe-vent que nous faisons une ballade le long du lac. A notre retour, un car de jeunes est présent et quelques uns d’entre eux, très courageusement, plongent dans le lac, …. mais en ressortent aussitôt. Un pique-nique entouré de canards et de cygnes clot notre séjour sur les lieux.
Nous faisons ensuite un arrêt au deuxième lac mais n’y restons pas, nous sommes assaillis par une multitude de petits insectes qui piquent. Nous rejoignons la côte.
Une colonie de phoques se prélasse sur les rochers de
Tauranga. Un observatoire a été construit et nous permet d’être juste au-dessus
d’eux pour les contempler. Nous avons la plaisir d’y voir une mère et son petit.
Sur le chemin, nous découvrons un curieux animal ressemblant un peu à une poule, un peu à un kiwi, un peu à… et nous apprenons grâce aux panneaux d’information, que c’est un weka. Le retour à la voiture se fait sous la pluie.
Sur le chemin, nous découvrons un curieux animal ressemblant un peu à une poule, un peu à un kiwi, un peu à… et nous apprenons grâce aux panneaux d’information, que c’est un weka. Le retour à la voiture se fait sous la pluie.
Ce sont ensuite les pancakes de Punakaiki un ensemble
rocheux raviné par la mer donnant des aspects très curieux. La roche constituée
d’un empilement de couches successives lui a donné le nom de pancakes. A marée
haute et quand la mer est agitée comme c’est le cas aujourd’hui, elle s’engouffre
dans les anfractuosités créant des turbulences bruyantes, soufflantes,
jaillissantes comme des geysers.
Encore une fois, une éclaircie nous permet de profiter du spectacle sans être mouillé et de bénéficier même d’un timide rayon de soleil tentant de percer les nuages. Mais c’est sous un ciel très bas et pluvieux que nous poursuivons notre route vers les glaciers.
Encore une fois, une éclaircie nous permet de profiter du spectacle sans être mouillé et de bénéficier même d’un timide rayon de soleil tentant de percer les nuages. Mais c’est sous un ciel très bas et pluvieux que nous poursuivons notre route vers les glaciers.
En arrivant dans la région du glacier Franz Joseph, le ciel se lève et le lendemain, nous pouvons nous en approcher sous un beau ciel et du soleil. Il fait très frais, mais les paysages sont grandioses. Un panneau montre par des photos, l’impressionnant recul du glacier, surtout ces dernières années . Y en aura-t-il encore un dans quelques années ? Même remarque pour le glacier Fox.
La descente vers Queenstown nous fait traverser des zones montagneuses magnifiques, un joli petit village du XIX siècle,
longer des lacs splendides et immenses. Nous faisons étape à Te Anau, au bord d’un lac bordé de montagnes. Le ciel est un peu couvert et menaçant, il fait très frais.
Le lendemain matin, le ciel est nuageux mais pas menaçant.
Nous prenons la route pour le fjord de Milford Sound. Le ciel est couvert, les
sommets des montagnes sont cachés, mais plus nous nous rapprochons du but, plus
le ciel se dégage. Pour passer dans la vallée qui aboutit au fjord, nous devons
passer par un tunnel de près d’un km à une voie.
Nous patientons donc devant un feu rouge et nous faisons connaissance avec le Kéa, une espèce de perroquet endémique qui vit dans ces régions. Couvert d’un beau plumage vert sur le dessus et orange sous les ailes, il n’est pas farouche et s’approche des touristes. Les consignes sont claires et affichées partout, il ne faut pas lui donner à manger, mais lui n’est pas de cet avis et vient réclamer. Il grimpe sur les voitures, mort les essuie-glaces ou les joints de portière, rouspète, s’accroche aux galerie des voitures qui démarrent et ne lâche que quand il ne peut faire autrement. A l’autre bout du tunnel, nous débouchons dans un ancien cirque glacière aux impressionnantes parois lisses et verticales.
L’arrivée sur le fjord est superbe. Le ciel est clair, le soleil brille, l’eau est d’un bleu profond, les montagnes tombent à pic dans la mer. Un vrai paysage de cartes postales.
Nous patientons donc devant un feu rouge et nous faisons connaissance avec le Kéa, une espèce de perroquet endémique qui vit dans ces régions. Couvert d’un beau plumage vert sur le dessus et orange sous les ailes, il n’est pas farouche et s’approche des touristes. Les consignes sont claires et affichées partout, il ne faut pas lui donner à manger, mais lui n’est pas de cet avis et vient réclamer. Il grimpe sur les voitures, mort les essuie-glaces ou les joints de portière, rouspète, s’accroche aux galerie des voitures qui démarrent et ne lâche que quand il ne peut faire autrement. A l’autre bout du tunnel, nous débouchons dans un ancien cirque glacière aux impressionnantes parois lisses et verticales.
L’arrivée sur le fjord est superbe. Le ciel est clair, le soleil brille, l’eau est d’un bleu profond, les montagnes tombent à pic dans la mer. Un vrai paysage de cartes postales.
Nous embarquons sur un bateau pour une croisière sur le
fjord. Le tableau est digne des pays du nord. Les parois sont verticales au
point que le bateau peut approcher sa proue sous les cascades faisant prendre
une douche froide aux touristes massés à l’avant. Nous croisons des pingouins
en chasse et des phoques se prélassant sur des rochers ensoleillés. Les paysages
sont grandioses et magnifiques.
Après cette belle journée dans ces paysages nordiques, nous traversons l’île sud pour rejoindre Dunedin, jolie ville à l’entrée de la péninsule d’Otago au bout de laquelle nous approchons les phoques.
Nous les approchons si près involontairement que nous les réveillons. Nous souhaitions voir les albatros et les pingouins, mais les premiers ne sont visibles que par l’intermédiaire d’un parc dont le prix d’accès est élevé. Quant aux seconds, ils sont à la chasse …. en mer.
Après cette belle journée dans ces paysages nordiques, nous traversons l’île sud pour rejoindre Dunedin, jolie ville à l’entrée de la péninsule d’Otago au bout de laquelle nous approchons les phoques.
Nous les approchons si près involontairement que nous les réveillons. Nous souhaitions voir les albatros et les pingouins, mais les premiers ne sont visibles que par l’intermédiaire d’un parc dont le prix d’accès est élevé. Quant aux seconds, ils sont à la chasse …. en mer.
En route vers Christchurch nous découvrons les « billes » de Boeraki, des boules de pierres parsemées sur le sable de la plage tel un jeu de billes de géant. Christchurch nous accueille avec son centre entièrement en reconstruction. Les derniers tremblements de terre ayant fragilisé ou détruits de nombreux édifices du centre historique, les constructions neuves sont modernes et sans grand intérêt.
De retour à Picton, nous reprenons le ferry et rejoignons
l’île du nord pour remonter vers Auckland en vue du départ de Marie.
Au passage nous passons découvrir les « caves of Waitomo », des grottes sans grand intérêt si ce n’est qu’elles sont peuplées de vers luisants. Dans l’obscurité la voûte est constellée de lucioles telle la voie lactée.
A Otorohanga, nous nous arrêtons visiter un parc animalier : la maison du Kiwi. Animal craintif et nocturne, il est très difficile d’en voir. Dans ce parc, des aménagements sont faits pour nous permettre d’en voir. Un kiwi vit dans une très grande cage dans une quasi obscurité, cela nous permet de le voir évoluer après une accoutumance à la nuit. Dans ce parc, d’autres oiseaux endémiques sont visibles dans de grandes volières. Visite très intéressante.
Au passage nous passons découvrir les « caves of Waitomo », des grottes sans grand intérêt si ce n’est qu’elles sont peuplées de vers luisants. Dans l’obscurité la voûte est constellée de lucioles telle la voie lactée.
A Otorohanga, nous nous arrêtons visiter un parc animalier : la maison du Kiwi. Animal craintif et nocturne, il est très difficile d’en voir. Dans ce parc, des aménagements sont faits pour nous permettre d’en voir. Un kiwi vit dans une très grande cage dans une quasi obscurité, cela nous permet de le voir évoluer après une accoutumance à la nuit. Dans ce parc, d’autres oiseaux endémiques sont visibles dans de grandes volières. Visite très intéressante.
Nous poussons jusqu’à la presqu’île de Coromandel sur la
plage des sources chaudes à Hot Water beach où de nombreux touristes creusent
des bassins dans le sable et se trempent dans une eau qui peut varier en
quelques centimètres de froid à brûlant. Quand on creuse à la main, il est
curieux de sentir ces variations de température. Dans la « piscine »
de 2m de diamètre où nous nous installons, suivant l’endroit où nous nous
mettons, l’eau est chaude ou brûlante. Notre bassin est dans le haut de la
plage, et pendant que nous faisons trempette, tout d’un coup une vague plus
grosse que de coutume balaie la plage, comblant les bassins du bas, mouillant
toutes les affaires et faisant bondir les baigneurs.
La traversée de la presqu’île nous conduit à Coromandel où un pittoresque petit train en voies de 60 nous fait gravir les flancs de la montagne et nous amène à un superbe point de vue. Ce train a été construit par un potier original et plein d’humour.
La traversée de la presqu’île nous conduit à Coromandel où un pittoresque petit train en voies de 60 nous fait gravir les flancs de la montagne et nous amène à un superbe point de vue. Ce train a été construit par un potier original et plein d’humour.
Le 10 décembre, je dépose Marie à l’aéroport d’Auckland pour
qu’elle puisse rejoindre la France. Quant à moi, je prends la route du nord
pour parcourir les régions que nous n’avons pas faîtes.
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